Lectrice Balance : goûts, tropes préférés, romances WLW idéales
Balance lesbienne : Elle lit pour aimer. Ou pour ne pas choisir entre deux héroïnes. Parfois, elle tombe amoureuse des deux mais ne sera fidèle qu'à une seule !
Les grandes lignes astrologiques de la Balance lesbienne
La Balance lesbienne entre en librairie comme dans un jardin secret. Elle effleure les couvertures, compare les quatrièmes, soupire longuement devant sa pile à lire, puis achète trois nouveaux livres qu’elle ne lira pas tout de suite, parce qu’elle n’a pas envie de faire de jalouses.
Elle attend d'avoir le temps de lire avant de se plonger dans une nouvelle lecture FxF. Équilibrée ? Non. Esthète ? Toujours. Elle juge un roman à sa couverture, à son harmonie typographique, à l’élégance de son titre. Puis à l’aura de l’autrice, à la mise en page, à l’odeur du papier recyclé. Oui, elle est comme ça. Elle a besoin d’amour et de beauté. Mais aussi de drame, parce que la paix, c’est sympa, mais l’amour contrarié, c’est plus intense. (Et autrement, la vie ne vaut pas vraiment la peine d'être vécue)
Elle peut commencer deux romans en parallèle. Elle dit que c’est pour comparer les styles, mais au fond, elle n’arrive pas à trancher. Et quand elle aime vraiment, elle lit lentement, très lentement, comme si elle prolongeait un baiser. (Oui parce que la balance lesbienne aime embrasser!) Chaque chapitre devient une hésitation délicieuse, un tiraillement poétique et une forme d’art.
Ses habitudes de lecture & ses goûts littéraires
La lectrice Balance a des goûts aussi subtils qu’incohérents. Elle peut adorer un polar sanglant s’il est écrit avec raffinement, ou pleurer devant une romance ado si les dialogues sont bien rythmés. L’essentiel, c’est l’émotion. Et que ce soit beau. Toujours beau.
Elle a un rapport quasi sensuel au livre : elle le touche, le respire, le photographie dans des mises en scène complexes (avec tasse de thé, rideau blanc et lumière dorée). Elle annote rarement, sauf s’il s’agit d’une phrase bouleversante qu’elle recopie dans son carnet « citations ».
Elle abandonne un roman s’il la met trop mal à l’aise trop tôt. Elle veut qu’on l’emmène doucement, qu’on la séduise page après page, comme dans la vraie vie quoi ! Elle déteste les twists violents, les narrations agressives, les personnages qui crient pour rien. Elle a besoin d’élégance et de tension retenue (là aussi comme dans la vraie vie).
Ses tropes et romances lesbiennes préférées
Elle a des faiblesses très précises :
- Enemies to lovers, si c’est lent, élégant, et que l’attirance monte comme une valse.
- Slow burn, évidemment. La Balance aime attendre. Frémir. Penser que peut-être, mais pas encore.
- Best friends to lovers, parce qu’elle croit profondément que l’amour commence par l’harmonie.
- Seconde chance, parce qu’elle pense que l’amour mérite toujours un rappel.
Elle fond pour les romances lesbiennes poétiques, esthétiques, parfois mélancoliques. Elle adore les amours interdites à la Jane Austen version queer, les histoires entre une pianiste énigmatique et une libraire rêveuse, ou les passions artistiques dans des décors italiens.
Son personnage miroir ? La silencieuse qui lit dans les autres mais pas en elle. Ou bien l’amoureuse loyale qui souffre en secret mais reste toujours digne. Elle aime les héroïnes trop justes, trop fines, un peu perdues dans leurs sentiments mais irrésistiblement élégantes.
Comment la reconnaître dans notre café littéraire ?
Elle est celle qui hésite pendant trois jours à mettre 4 ou 5 étoiles parce qu’« il y avait un petit détail au chapitre 12 qui la dérangeait, mais en même temps, c’était si beau ». Elle commente les posts des autres avec diplomatie et met un cœur à tout le monde, même quand elle n’est pas d’accord. Parce que l’harmonie, c’est sacré.
Elle adore faire des stories avec des citations sublimes, un fond en musique classique, et une tasse de thé fumant. Elle lit lentement mais intensément, et quand elle aime, elle partage. Beaucoup, surtout si l’autrice est peu connue : elle milite pour la justice poétique, toujours.
Elle pose son livre, regarde par la fenêtre et pense à cette scène où les deux femmes ne se touchent pas, mais où tout est dit. Puis elle soupire, boit une gorgée de chocolat chaud, et recommence à lire.