La lesbienne Scorpion : Elle lit pour saigner, ou pour se venger. Parfois les deux.
Scorpion lesbienne : Parfois, elle tombe amoureuse d’un fantôme, et elle l’aime jusqu’à la dernière page.
Les grandes lignes astrologiques de la Scorpion lesbienne
La Scorpion lesbienne entre en librairie comme on entre dans une crypte. Lentement. En silence. En scannant les titres comme si chacun recelait un secret. Elle ne touche pas les livres tout de suite : elle les jauge. Elle attend que l’un d’eux l’appelle. Et quand il l’appelle… elle obéit.
Elle a une PàL mystérieuse, profonde, peut-être hantée. Elle dit qu’elle lit « quand elle est prête ». Et personne ne sait jamais quand ce moment viendra, parfois pas même elle. Mais quand elle lit, elle plonge. Sans masque, sans oxygène, sans retour.
Elle lit pour être traversée, retournée, consumée. Elle veut des livres cathartiques. Elle les choisit selon leur noirceur, leur promesse de douleur, ou parfois juste un prénom féminin qu’elle trouve hypnotique. Elle aime les autrices discrètes, les récits qui murmurent avant de mordre, les atmosphères troubles et les héroïnes qui saignent en silence.
Elle commence rarement deux romans en même temps. Pas par loyauté : par obsession. Quand elle aime un livre, elle s’y enferme. Elle oublie de manger, de répondre à ses messages, de respirer correctement. Elle vit l’histoire comme si sa propre vie en dépendait.
Ses habitudes de lecture & ses goûts littéraires
La lectrice Scorpion a des goûts tranchants, parfois contradictoires, mais toujours viscéraux. Elle adore les thrillers psychologiques, les drames familiaux inavouables, les romances destructrices, les autofictions qui brûlent. Elle veut du vrai, du brut, du beau — mais surtout, elle veut ressentir.
Elle a un rapport intime au livre. Elle lit couchée, dans le noir, parfois en pleurant sans s’en rendre compte. Elle annote rarement, mais quand elle le fait, c’est un mot. Juste un. Écrit au crayon dans la marge. Trahison. Désir. Pourquoi ?
Elle abandonne rarement un roman. Même quand il la met mal. Surtout quand il la met mal. Elle veut savoir jusqu’où ça va aller. Elle pardonne les lenteurs si l’écriture est belle. Elle déteste les twists artificiels, les scènes gratuites, les personnages qui ne paient pas le prix de ce qu’ils font. Elle exige du sens. Ou du chaos, mais du chaos maîtrisé.
Ses tropes et romances lesbiennes préférées
Elle a des tropes de prédilection, et elle ne s’en cache pas :
- Enemies to lovers, version haine noire et désir irrépressible, avec une tension qui électrise chaque ligne.
- Slow burn, oui, mais un slow burn cruel, presque douloureux, qui monte lentement jusqu’à la cassure.
- Seconde chance, si l’ancienne blessure est béante et qu’on sent que la réconciliation va faire mal.
- Opposées complémentaires : la professeure glaciale et la butch indomptable, ou la veuve hantée et la jeune incendiaire.
Elle est fascinée par les romances interdites, les liaisons obsessionnelles, les héroïnes qui se cherchent à travers l’autre et s’y perdent un peu. Elle adore les amours passionnelles, sombres, impossibles. Et quand ça finit mal ? Elle dit que c’était prévisible. Puis elle relit la dernière scène quatre fois, en silence.
Son personnage miroir ? La silencieuse qui lit dans les autres mais pas en elle. Ou bien la stratège froide au cœur fissuré, incapable de se confier mais qui ressent tout, trop fort.
Comment la reconnaître dans notre café littéraire ?
Elle est celle qui lit en une nuit un roman que tout le monde qualifie de “trop lourd” et qui répond simplement : « Il fallait bien que quelqu’un le lise en entier. » Elle commente peu. Mais quand elle le fait, ses mots résonnent. Elle ne met pas de note, elle met des jugements : « Dévastateur mais nécessaire. » « Magnifique et cruel. » « J’ai hurlé en silence. »
Elle poste rarement des stories, sauf quand un passage la touche au point qu’elle doive le partager. Sans filtre, sans musique, juste le texte et une photo sombre. Elle ne fait pas du contenu : elle fait des appels.
Elle pose son livre, regarde dans le vide et pense à cette scène où l’héroïne choisit le silence plutôt que l’amour. Puis elle se demande si elle aurait fait pareil. Et elle sait que oui.