"À un souffle de Cassiel" une romance slow burn de Cherylin A.Nash et Lou Jazz

Découvrez la nouvelle romance fantastique de Cherylin Nash et Lou Jazz, dans ce slow burn terriblement fondant d’amour. Shana voulait découvrir le monde des humains, elle va tomber sous le charme de l’une d’elles. Son voyage temporaire en Angleterre va s’éterniser pour notre plus grand plaisir…

Le résumé de l'ouvrage

Du haut de ses vingt-six ans, la princesse Shana décide de quitter la contrée pour découvrir le monde des humains. Sa personnalité curieuse et romantique la pousse à se fondre dans la masse pour le plus grand des voyages. Dès qu’elle pose le pied en Angleterre, elle s’invite à un mariage sur le territoire du duché Durham où elle fera la rencontre de Cassiel, une jeune femme dessinatrice à l’imaginaire fourni. Toutes les deux vont bien s’entendre, puisque Shana en connaît un rayon sur le fantastique. Cette journée marquera le départ de nouveaux apprentissages : ceux de l’amour.

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Les tropes et thèmes

• Romance royale
• Slow burn
• Romance fantastique
• Pouvoir et magie

Extrait

Cassiel me jette un regard avant de pivoter un peu sur sa chaise. Elle laisse apparaître son travail à ma vue. 
— Oh ! Les fées t’ont inspirée, je le savais !
— Oui, elles sont super importantes pour la hiérarchie de la forêt dans mon univers. Sans elles, rien ne fonctionnerait correctement.
J’approuve d’un petit signe de tête.
— Et tu as raison. Elles s’installent souvent au pied des grands arbres, des souches et dans une espèce de champignons qui font cette taille-là.
Je lui montre l’envergure avec mes mains avant de découvrir que je l’amuse. Je rigole en m’appuyant sur le dossier de son siège. 
— J’ai dû voir ça hier dans ton livre, dis-je.
— J’adore ta vision et tu n’es pas obligée d’être d’accord avec moi. 
— Je trouve ton travail particulièrement magnifique, Cassiel. Tu as une belle imagination de ce petit monde, ça m’inspire. 
— Dis-moi tout.
— Eh bien…
Je pointe du doigt une minuscule fée aux cheveux blonds.
— … elle aime aller récolter des pistils de lys de la madone à la tombée de la nuit. Elle prépare un nectar qui ressemble à du miel, mais qui a un goût fin et singulier que seules les fées parviennent à avoir parce qu’elles ont un ingrédient secret.
J’en désigne une autre qui a une petite robe bleue à paillettes.
— Celle-là, hmm… 
— Elle adore faire sa toilette à la lueur de la lune et raffole des rayons sur son visage lorsque tout est calme, explique la jeune femme.
— C’est très mignon. Moi aussi j’aime les rayons de la lune. Tu n’as pas cette impression qu’ils sont couvrants, comme un voile tendre sur tes épaules ?
— Si, presque autant que tes lèvres sur les miennes.
J’observe ses yeux levés vers moi. Je la surplombe en me tenant près d’elle. Ses mots me prennent de court et je les apprécie. Une légère chaleur souffle sur mon cœur quand elle me dit des choses pareilles. Je déglutis. Cassiel a été à l’origine de nos rapprochements plus que moi. Comment puis-je avoir besoin de courage pour me déplacer jusqu’à sa bouche alors que j’en meurs d’envie ? Chaque fois qu’elle m’embrasse, c’est plus fort que celle d’avant. Je me sens plus à l’aise et j’apprécie davantage le contact de ses lèvres contre les miennes.
— Tu sais que tu es magnifique ?
Cassiel tend la main devant elle, telle une invitation. Je m’en empare en baissant les yeux sur ses jambes. Avec délicatesse, je m’y assieds en plaçant mes bras autour de ses épaules. Être proche d’elle est toujours déroutant, nouveau, mais aussi plus naturel que je ne l’aurais imaginé. Cassiel m’inspire confiance. Son aura douce me plaît, tout comme ses intentions portées par le cœur. Une sorcière comme moi ne peut pas passer à côté et ça a beaucoup de charme. Cette proximité m’encourage à livrer mes pensées.
— Tu ne trouves pas que ce qu’il se déroule entre nous est complètement fou ou inattendu ?
— Hum, si, mais c’est sûrement parce que tu m’as envoûtée, dit-elle avec un grand air fier.
Un petit sourire file sur mes lèvres. Je l’ai fait.
Je ne résiste pas à caresser ses cheveux avant d’arrêter ma paume sur sa joue. 
— Je vais t’avouer un secret, dis-je tout bas. 
Nous partageons un sourire et je me penche à son oreille. Cassiel glisse une main sur ma taille en retenant son souffle. Son trouble m’atteint. Une vague de frissons chauds parcourt mon épiderme. Personne n’a jamais mis la main sur moi de cette façon. Je dois réunir mes pensées.
— On ne peut envoûter un être d’un charme d’amour que si une infime partie de lui est d’accord pour l’être. 
— Oh, alors c’est parfait.