La boite
Découvrez le 1er roman de Anna Staffort, sur fond de romance
Résume : À Bordeaux, Emma Saglioni et Diégo Poraz forment un tandem d’enquêteurs redoutable et inséparable. Amis de longue date, ils mènent leurs affaires avec succès et complicité. Alors que la fin d’année approche, les coffres d’une petite banque sont vidés. Sur les traces des trois cent mille euros dérobés, leur duo se voit perturbé par l’arrivée du lieutenant Maureen Devaloy, elle-même sur une enquête qui, selon ses investigations, serait liée. Elle affirme que l’argent a servi à un trafic de drogue et qu’elle pourrait faire tomber un des plus gros bonnets de la mafia locale bordelaise. Son principal suspect lui a échappé en se réfugiant dans un magasin de jouets et a dissimulé son butin dans une boîte de jeu.
La jeune femme semble prête à tout pour que les deux flics lâchent la piste de l’argent et la suivent sur celle de la boîte…
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Nous commençons le roman par un chapitre où nous ne savons pas qui est le narrateur ce qui est directement intriguant et prenant (du moins pour ma part). Par la suite, nous faisons la rencontre d’Emma Saglioni qui fait équipe avec son binôme de choc, depuis des années, Diégo Poraz. Tous les deux forment un duo d’enquêteurs redoutables, ils parviennent à résoudre un grand nombre d’affaires et sont également très proches et complices l’un envers l’autre.
Dans ce roman, une enquête d’argent dérobé, d’une valeur de trois cent mille euros va vite faire la une des journaux et intriguer nos acholiques Emma et Diego qui, sur ordre de leur supérieur hiérarchique, vont devoir enquêter et trouver qui est le coupable afin de mener à terme cette enquête.
Parallèlement, ce n’est sans compter sur l’intervention de la lieutenante Maureen Devaloy, qui enquête également sur cette affaire qui serait étrangement liée à un trafic de drogue, et pas des moindre. Le réseau de la mafia qui concerne « Le Boss ».
En effet, l’histoire d’un trafic de drogue qui ne se déroule pas aussi bien que prévu et le vol d’argent quasiment en même temps, vont réunir deux enquêtrices hors pairs Emma et Maureen. Toutes les deux lieutenantes de police. Elles vont devoir travailler ensemble, mais entre confiance, manipulation, devoir, doutes, trahisons, peurs, sentiments, désarroi et attachements, il ne sera pas simple de rester lucide tout au long de cette enquête. Pourtant, nos deux enquêtrices vont devoir travailler ensemble, créer des liens, des affinités, des rapprochements et des désirs vont naître au-delà de leur propre enquête. Comment ne pas succomber à l’appel de leurs envies ? Que faire lorsque des sentiments s’installent alors que des situations ne sont pas du tout en osmose, entre travail et vie personnelle ?
Je trouve que l’enquête est très réaliste. Les descriptions, les investigations et les interrogatoires éveillent parfaitement notre imagination, sans en faire trop et c’est encore plus appréciable quand cela découle d’un bon réalisme et d’une fluidité légère et délicate. Les renversements de situations ne manquent pas dans ce polar et c’est certain qu’on ne s’ennuie pas pendant notre lecture.
Des rebondissements sont présents tout au long du roman, sans compter les intrigues qui nous plongent davantage dans l’enquête. Les personnages sont très attachants, que ce soit Emma, Maureen ou même Diego. Des dialogues qui sont adaptés, justes et en corrélation avec la réalité. Un vocabulaire juste et simple menant à bien le court du roman et de l’enquête. L’histoire de la mise en scène de la boîte de jeu est tout simplement très originale, j’ai personnellement adoré.
J’avais émis déjà quelques doutes sur la taupe, et je ne me suis finalement pas ratée. En tout cas, il me tarde de lire le deuxième roman de cette auteure, qui se trouve être la suite de « la boîte », qui s’intitule « passé présent ».