Les drapeaux LGBT+, lesbiens, gays et les autres...
Pourquoi des drapeaux lesbiens, gays, bi, trans, etc... ?
Nous parlions hier soir avec plusieurs ami.e.s de nos identités culturelles, identités de genres et identités sexuelles. A vrai dire, nous étions une belle diversité multiculturelle autour de la table avec seulement 12 personnes. Étaient représentés le Québec, la France, le Mexique, les États-Unis, le Rwanda, l'Allemagne et l'Israël. Belle démonstration du multiculturalisme québécois et des migrations de nos parents ou grands-parents... Côté sexualité et genre se trouvaient aussi un beau melting pot d'hétéros, lesbiennes, bisexuels, gays, cis et non-binaires...
De fil en aiguilles, nous avons fini par aborder le sujet de nos identités et le besoin - étrange ou non selon les points de vue - d'être représentés derrière les symboliques drapeaux. Après tout, si l'idée du patriotisme et de la dévotion envers son pays se matérialise à travers les drapeaux, il en est de même pour le soutien aux communautés LGBT...
La diversité de drapeaux LGBT+ est-elle cependant utile ?
Pour ceux qui souhaitent être représentés, qui ont le besoin viscérale de s'identifier à un symbole d'unification identitaire, la réponse est évidemment "oui", et par chance, ces dernières années ont vu fleurir des sites webs spécialisés en drapeaux LGBT+, dont Rainbowiz et la boutique de Drapeaux LGBT qui sont spécialisés dans la vente des drapeaux LGBT+. C'est d'ailleurs sur ce site que j'ai appris qu'il existait également des drapeaux pour les personnes agenres, non-binaires, allié.e.s LGBT, en plus des drapeaux que nous connaissons toutes et tous, les drapeaux lesbiens et transgenre. Leur utilité concerne donc que les personnes qui souhaitent fièrement afficher leurs couleurs au même titre qu'au Québec, il arrive de voir flotter sur les balcons des maisons ou des appartements, des drapeaux français, italiens ou israëliens.
Pour ma part - et c'est sans doute un peu vieux-jeu - parmi tous les drapeaux LGBT+, un seul convient pour ses couleurs et sa symbolique d'union des communautés Queer, le fameux drapeau arc-en-ciel.
L'origine de ses 6 couleurs n'a finalement rien à voir avec la communauté Queer puisqu'il s'agit d'un drapeau originaire du Pérou, pays d'Amérique du sud où 40% de la population s'identifient comme Quechua, les descendants des Incas. Il est devenu le drapeau officiel de la ville de Cusco en 1978 comme symbole de la paix suite aux discriminations subies par ce peuple par la population moderne péruvienne.
La crise sanitaire terminée, sans doute verrons-nous ces nouveaux drapeaux LBT+ flotter lors des prochains défilés des Gay Pride à travers le monde, et pourquoi pas nouvel étendard dans nos boutiques LGBTQ+...
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Auteure : Kyrian Malone