Pour t'oublier, la nouvelle romance lesbienne d'Alexandra Lafitte
Comment oublier son ex en trois leçons ? Vous voulez la réponse ? Laissez Mélanie vous emporter dans sa vie chaotique, mêlant matchs sur Tinder, organisation de manifestation, cours de peinture à la bombe et maladresses en tous genres.
L’amour, c’est comme un sorbet au pamplemousse. Parfois, c’est sucré, d’autres fois, amer, chimique ou naturel, ça gèle, ça brûle, mais quoi qu’il arrive, il vaut mieux croquer dedans à pleines dents avant que ça fonde !
Résumé : Mélanie, 26 ans, est serveuse dans un restaurant de quartier. Son but dans la vie : ouvrir sa pizzeria avec son collègue, Nicolas. Mais alors que cela devrait être sa seule priorité, Mélanie est obnubilée par tout autre chose : Chloé, son ex, qui l’a quittée un an plus tôt pour partir à l’armée. Mélanie est incapable de tourner la page, jusqu’au jour où elle rencontre Leïla, la meilleure amie de Chloé. Pour Mélanie, c’est une évidence : il faut qu’elle la revoie.
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EXTRAIT :
La porte côté conducteur s’ouvre. J’ai tellement envie de voir à quoi ressemble cette fille – car je suis persuadée qu’il s’agit d’une fille – que je reste paralysée, incapable de lever les yeux vers elle.
— Tu dois être Mélanie.
C’est une fille, je le savais. Sa voix est douce comme celle d’un ange. Cela me fait la détester encore plus. Les dents serrées, j’ose enfin la considérer, la jalousie dévorant mon cœur.
Adossée à la carrosserie, elle porte des tennis blanches, un pantacourt en jeans, et une chemise bleue ouverte sur un débardeur. À ses bras, une ribambelle de bracelets s’enchevêtrent, tranchant avec sa peau caramel. Ses cheveux noirs ondulent le long de ses épaules et encadrent son cou, chargé de colliers en lanières de cuir.
Ses yeux sombres, délicatement cerclés de crayon marron et d’ombre à paupières dorée, me transpercent. Ma hargne retombe comme un soufflé. L’espace d’un instant, l’univers cesse sa course folle, le temps se fige et plus rien n’existe. Hormis elle.
Époustouflée par son aura, je balbutie bêtement :
— C’est moi.
Elle me tend la main.
— Leïla.
Incapable de détourner mon regard du sien, j’attrape ses doigts. Sa prise est délicate, presque tendre. Une intense chaleur s’empare de ma poitrine, quand la mémoire me revient. Leïla. Je connais ce prénom. Je me détache d’elle comme si je venais d’être frappée par la foudre. Leïla. La meilleure amie de Chloé. En un an de relation, elle ne me l’avait jamais présentée. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi.