Malédiction : 2
Résumé : Tandis que la colère gronde chez les sorciers Loyac, Delwyn et Rhya se rapprochent inexorablement. Rien ne semble empêcher ces deux-là de se retrouver, pas même les stratagèmes magiques. Heureusement, toutes les deux peuvent compter sur la complicité grandissante de leurs proches, qu’ils soient sorciers ou loups garous.
Les relations amicales et amoureuses seront-elles suffisantes pour que nos héroïnes parviennent à déjouer les tensions ancestrales ? Quelle allure va prendre la meute de la nouvelle alpha Mahigan ? Découvrez-le avec ce nouvel épisode.
► Nombre de mots : 63901
► Nombre de tomes : 2 sur 6
► Genre : Fantastique
► Public : Jeune adulte
► Niveau d'érotisme : ★★☆☆☆
EXTRAIT
— Ce pendentif n’est pas qu’un collier, Delwyn. C’est un vecteur magique. Personne n’a revu ce bijou depuis des siècles. Il a appartenu à Wylend elle-même. Où l’as-tu eu ? demande ma mère.
Assise sur la terrasse, j’attends patiemment l’heure à laquelle Rhya viendra me chercher. Je profite d’un moment de retrouvailles avec ma mère et j’écoute ce qu’elle a à me dire avec attention.
— Rhya l’a trouvé quand elle était enfant, quand sa grand-mère l’a envoyée en quête pour rapporter un objet familier de la montagne. Elle me l’a offert en guise de présent pour me souhaiter la bienvenue dans leur famille.
— Qu’as-tu pensé des Mahigan ? se renseigne-t-elle.
— Ils ont été super avec moi. Je me sens en sécurité avec eux, maman.
— Trish aussi disait ça, dit-elle plus bas en s’approchant de moi.
Je lui avoue avec empathie :
— Je sais ce qu’il s’est passé et je sais que tu étais au courant. C’est pour ça que tu es revenue sur ta décision, n’est-ce pas ?
— J’étais la seule à connaître la liaison de Trish avec Aslan. Comme toi, j’ai été proche des Mahigan et je croyais à tort qu’il fallait que je t’en préserve. Tes cousines et toi vous êtes engagées sur une voie nouvelle. J’espère qu’elle vous sera bénéfique.
— Qu’en pense tante Tara ?
— Vous serez bientôt des adultes responsables, vous êtes l’héritage de notre famille. Tara sait, comme nous tous, que pour l’unité des Loyac nous n’aurons d’autres choix que de supporter vos décisions.
Je baisse la tête, comprenant pertinemment que personne n’est pour ce changement et je m’en sens forcément responsable. Ma mère reprend :
— Quand l’Oracle a déterminé ton prénom, nous savions tous qu’une évolution majeure allait s’opérer dans les années à venir.
— L’Oracle ?
— Nous invoquons les esprits du temps pour définir les prénoms de nos enfants, explique ma mère. Ce que je voulais dire par là, c’est que personne n’aime les changements. La perte de Trish et d’Ewen a marqué notre famille, alors nous avons fermé les yeux pour tenter de vous protéger, mais nous étions dans l’erreur.
— Et maintenant ?