"L’étrange affaire Isaline Ottinger" un nouveau thriller de Mady D.
Isaline Ottinger ou le portrait d’une meurtrière en série. Dans le centre de détention pour femmes de Rennes, tout le monde se méfie de celle qu’on surnomme « le cactus ». Mais qui est vraiment cette femme au-delà de son statut de criminelle ? Johanna, enseignante, va-t-elle parvenir percer sa carapace ? Plongez dans cette étrange affaire qui vous emmènera au-delà des barreaux, vers une destination inconnue et surprenante.
Le résumé de l'oeuvre
L’Histoire comporte son lot de meurtres perpétrés par des figures devenues tristement célèbres. Cependant, la criminalité n’a pas de genre et, fascinantes ou effrayantes, certaines femmes sont venues grossir la liste. Des noms comme Marie Besnard, Simone Weber ou encore les sœurs Papin, nous hérissent encore le poil.
C’est également le cas pour Isaline Ottinger. Meurtrière en série, cette femme qui purge sa peine au sein de la prison pour femmes de Rennes ne se laisse pas approcher. Crainte par ses pairs, elle n’attire pas la sympathie. Mais qui est-elle vraiment ?
Une criminelle ? Assurément !
Pourtant, elle va croiser le chemin de Johanna, une enseignante de français fervente partisane du droit à la rédemption. Face à cette personnalité revêche, elle pourrait bien relever le défi et apprendre à connaître cette prisonnière qui l’intrigue.
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TROPES et THEMES
1. mystère et intrigue
2. amour interdit
3. relation professeur/élève
4. cœur de glace, rédemption
5. désir de protection
EXTRAIT
« Bon, allez, à la douche !
Isaline peine à se réveiller ce matin. Elle tourne mollement sa tête vers la porte, puis vers la pendule qui orne sa cellule. Elle n’a pas vu l’heure défiler, il est grand temps de se lever et d’aller prendre soin de son hygiène, comme tous les matins depuis son incarcération, une dizaine d’années auparavant.
La prisonnière se lève de sa chaise, se saisit de sa trousse de toilette et de sa carte « d’identité pénitentiaire ». Chaque détenue se doit de détenir ce document qui mentionne son numéro d’écrou et arbore une photo dès qu’elle sort de sa cellule car les surveillantes peuvent vérifier leur identité à n’importe quel moment. La concernant, cela arrive très rarement, uniquement par les nouvelles surveillantes. Il faut dire qu’elle est assez connue et que son identité est vite établie auprès du personnel pénitentiaire récemment arrivé.
Isaline se targue de demeurer assez solitaire et assez indépendante dans le monde carcéral. Elle reste de son côté le plus possible et on lui fiche la paix désormais. Elle a œuvré pour cela en arborant très rapidement l’attitude adaptée. Après un bizutage musclé à son arrivée, la détenue a compris les règles et s’est confectionné un masque, nécessaire pour survivre en ces lieux. »
