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La véritable histoire de la princesse au petit pois - Conte lesbien

| Chantal Trembley | Livres lesbiens

La véritable histoire de la princesse au petit pois - Conte lesbien

C'est un nouveau conte lesbien qui rejoint notre collection des "Contes saphiques et gays".

Natha GD vous propose de redécouvrir (ou de découvrir) le conte de « La princesse au petit pois » inspiré de l'oeuvre de Hans Christian Andersen paru en 1835. Cette histoire drôle et touchante, vous emmènera avec tendresse dans la vie d'Azenor, une princesse pas comme les autres.

Résumé : Azénor, princesse de Drezolenn, est une jeune femme rebelle qui voit sa vie se compliquer encore un peu plus lorsqu’elle réalise qu’elle est attirée par les femmes. Elle est promise depuis sa naissance au prince Douglas de Graat et rien ne fera renoncer son père à cette union si importante pour la paix du royaume. Mais la vie a un certain sens de l’humour et rien ne se passe jamais comme on l’avait prévu. Il suffit parfois d’un simple petit pois glissé sous une pile de matelas pour faire basculer un destin sombre en une longue et belle vie, riche en amours, en joies et en peines. Je vous invite à découvrir la véritable histoire qui se cache derrière le conte de « la Princesse au petit pois », car ce que la légende populaire a retenu est bien loin de la réalité.
 
 

EXTRAIT

Si elle avait toujours mis un point d’honneur à ne jamais les appliquer, Azénor connaissait parfaitement les règles de bienséance qu’on avait essayé de lui inculquer pendant des années. Par conséquent, elle ne fut pas longue à adopter le comportement de la parfaite princesse. La reine était ravie de ces progrès impressionnants et elle félicita sœur Hilda :

— Je ne sais pas comment vous faites mais bravo. Ma fille est méconnaissable !

— Je suppose que j’ai trouvé des arguments qui ont fini par faire mouche, Majesté. J’ai probablement eu beaucoup de chance.

— Ne soyez pas modeste ma sœur, vous avez fait des prodiges. Je bénis le jour où j’ai eu l’idée de demander son aide à notre mère supérieure.

Comme convenu, dès qu’Azénor se retrouvait seule avec sœur Hilda, elle redevenait elle-même, riant de bon cœur aux histoires que lui racontait sa nouvelle amie. Elles se confiaient l’une à l’autre. Ainsi, la princesse apprit que la nonne s’appelait en réalité Marianne. À son entrée au couvent, on lui avait donné un nouveau nom en même temps que des nouveaux vêtements afin qu’elle se détache totalement de son ancienne vie. Elles avaient convenu qu’Azénor pourrait, si elle le souhaitait, utiliser ce prénom dans l’intimité mais devrait continuer à l’appeler sœur Hilda en public.

Marianne était très tactile, ce qui mettait Azénor un peu mal à l’aise. Mal à l’aise n’était pas le terme exact pour décrire ce qu’elle ressentait car elle aimait ces brefs moments de contact mais elle n’y était pas aussi indifférente qu’elle aurait voulu et ça la troublait terriblement.




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