Apparences trompeuses, le premier roman d'Emilia Sullivan

Suivez deux héroïnes dans leur voyage semé d’embuches, mais plein de tendresse. Sauront-elles laisser leur passé derrière elles pour construire un avenir ensemble ? L’amour triomphera-t-il malgré les risques à prendre ? 

Résumé :  Kristen et sa sœur jumelle Gabriella héritent de la fortune de leurs parents pour leurs dix-huit ans. Gab ayant acheté un appartement à côté de l’université pour vivre ensemble, elles y entrent toutes deux afin de poursuivre leurs études. Lora, une expatriée française venue rejoindre sa mère en Allemagne, accède également à cette même université. D’apparence réservée, la jeune fille cache un lourd secret, mais elle est loin de se douter que les jumelles en dissimulent un aussi, peut-être encore plus mystérieux ; en tout cas insolite et extraordinaire. Avec la rencontre entre Kristen et Lora, une véritable partie de cache-cache va voir le jour entre les trois jeunes filles et va mettre leurs nerfs à rude épreuve.

- Format ebook
- Format papier

Couverture : Raven Book Design

EXTRAIT

En arrivant devant la salle de sport, je réalisai une chose importante. J’étais là pour lui offrir des pâtisseries, alors qu’elle venait ici faire du sport pour garder la ligne. Je commençai à angoisser à l’idée qu’elle refuse mon présent. Si cela arrivait, qui sait si j’oserais être capable de la regarder à nouveau en face.

— Oh salut !

La brune venait de sortir de la pièce, une serviette autour du cou et mes yeux la détaillèrent de haut en bas. Elle était vêtue d’un jogging et d’une simple brassière, laissant apparaître sans honte ses abdos légèrement dessinés. Cette vue me fit rougir instantanément, mais mon regard ne se détourna pas une seconde. J’ignorai même sa salutation.

— Mademoiselle Cossman ? m’appela-t-elle, un sourire éclairant son visage.

— P… pardon, excuse-moi, je… je ne voulais pas…

Je ne me rappelais pas avoir été aussi embarrassée de ma vie. Au lieu de la remercier, je m’étais mise à la scanner sans aucune gêne alors qu’elle me parlait. Honteuse, la tête baissée, je jouai avec mon bracelet pour essayer de me calmer. Je ne devais pas me dégonfler !

— Je m’appelle Lora, repris-je, en relevant les yeux.