Des airelles pour noël - Nouvelle lesbienne gratuite
Attention, cette nouvelle s'inscrit dans l'univers de son roman original, "L'acidité des Airelles". Nous vous recommandons vivement de lire ce roman pour mieux vous régaler de cette nouvelle gratuite offerte par l'autrice.
Résumé : Dans le cadre du gîte guérandais, un Noël se prépare sans l’odeur du sapin fraîchement coupé et Allen appréhende autant qu’elle attend les premières vacances qu’elle a prévues avec Sara, sa nièce, son neveu et son Chaton. Il est beaucoup question de jeux, de Maria Carey, de surprises, de coquillages, de confiture d’airelles et un peu aussi de l’insécurité d’Allen dans un moment où tous les siens sont heureux de se réunir dans le partage.
— Je suis pleine de peinture et j’ai chamboulé le salon. Tout est encore en désordre, mais j’ai quand même très envie de t’embrasser si tu…
Allen l’enlaça et posa ses lèvres sous son œil près du coin de son nez, le front contre le sien.
— Tu n’es pas que couverte de peinture. Tu sens la peinture, commenta Allen en inspirant son odeur dont elle avait été privée depuis trop longtemps.
— Et tu es trempée et glacée ! surenchérit Sara en prenant sa tête entre ses mains pour amener ses lèvres sur les siennes.
Allen resserra son étreinte et accueillit le feu du baiser de Sara et lorsque sa langue, insistante, exigea le passage, elle ne put retenir un gémissement de plaisir. Comment était-ce possible ? Elle se sentait toujours trop loin d’elle, même lorsqu’elle l’avait dans ses bras. Et lorsqu’elles s’embrassaient, c’était toujours une bataille pour donner encore plus à l’autre, pour lui faire comprendre à quel point elle l’aimait, sans mot, dans un souffle, jusqu’à ne plus en avoir. Un gémissement les interrompit. Elles tournèrent toutes les deux la tête vers le chien qui les observait. Lorsqu’il comprit qu’il avait toute leur attention, il plaça ses deux pattes sur ses yeux. Sara éclata de rire.
— Encore ? Mais pourquoi est-ce qu’il fait ça ? grommela Allen, le front enfoncé dans le cou de Sara.
Elle ne savait pas depuis combien de temps elles s’étaient abandonnées dans ce baiser, mais c’était beaucoup trop tôt pour arrêter.
— Je commence à soupçonner John… C’est lui qui l’a emmené aux deux dernières leçons de dressage.