Georgia Beers, 20 ans de romances lesbiennes et d’histoires d’amour

Née et élevée à Rochester, dans l’État de New York, Georgia y vit toujours. Même si elle se passerait volontiers des températures en dessous de 0 °C ou au-dessus de 27 °C, elle aime son petit coin de l’Upstate. Le lac Ontario, les Finger Lakes, la région viticole… c’est verdoyant, magnifique et c’est chez elle. Le changement des saisons la comble de bonheur, et l’automne reste sa préférée.

Georgia écrit depuis toujours. Nouvelles, journaux intimes, articles de presse… Les mots ont toujours occupé une place essentielle dans son univers. Les chiffres, eux, la détestent, et les cours de mathématiques au lycée la faisaient pleurer, mais les mots lui ont toujours semblé faciles. Sa mère a d’ailleurs conservé un bulletin de CE1 où l’on peut lire : « Georgia aime raconter des histoires » et « Georgia a une orthographe supérieure à son niveau scolaire ». Elle n’a jamais envisagé d’écrire de la fiction comme carrière, mais avec le recul, cela paraît presque évident.

Les romans à suspense et les thrillers sont ses lectures de prédilection, ce qui rend sans doute le plus surprenant son parcours d’autrice : le genre qu’elle écrit. Elle est arrivée tardivement à la romance en général, mais la romance lesbienne a immédiatement conquis son cœur. Elle adore écrire sur l’amour, sur le chemin qui mène à la rencontre, et sur tous les obstacles qui se dressent sur la route. Son premier livre, Turning the Page, a été publié en 2000, et depuis, elle n’a cessé de publier des romances. Quand on lui demande si elle envisagerait d’écrire autre chose (et la question revient souvent), elle hausse les épaules, sourit et répond : « J’aime la romance. »

Lorsqu’elle n’écrit pas, Georgia regarde beaucoup de séries télévisées (où elle trouve souvent son inspiration) et adore visionner un bon film d’horreur, la saga Scream étant sa préférée. Elle vit à deux portes de ses quatre petits-enfants (c’est une longue histoire), et passe donc beaucoup de temps à courir après eux et à les couvrir de baisers. Pour suivre le rythme, elle s’efforce de pédaler sur son Peloton et de faire un peu de musculation régulièrement, car la quarantaine bien entamée n’est pas une partie de plaisir. Elle aime marcher et randonner, surtout quand elle peut emmener Archie, son fidèle compagnon. C’est un adorable croisé de plusieurs petits chiens, à la loyauté farouche et au grand cœur, qu’elle aime plus que tout. Elle partage aussi son quotidien avec un chat, Emmett, plutôt cool, mais qui n’a absolument aucun intérêt pour la randonnée, merci bien.