Suis-je lesbienne ? Les questions à se poser pour le savoir
Suis-je lesbienne ou comment savoir si je préfère les femmes aux hommes ?
Quelle merveilleuse question pour commencer l'année, n'est-ce pas ? Je me la suis longtemps posée, notamment à une époque où le terme "bisexuelle" semblait être l'étiquette la plus proche de ce que je ressentais. C'était une période de recherche intense, un voyage à travers les méandres de mon orientation sexuelle. Comme beaucoup d'entre nous, j'étais en quête de réponses, de clarifications, dans un monde où les étiquettes semblaient à la fois rassurantes et limitantes. Cette introspection n'était pas simplement une série de questions anodines ; c'était une plongée dans l'essence même de qui je suis. Le questionnement sur mon attirance, mes relations, mes réactions émotionnelles et physiques ne se limitait pas à trouver une catégorie dans laquelle me classer. Il s'agissait plutôt de découvrir mon vrai moi, de comprendre mes désirs les plus profonds et de reconnaître les nuances de mes sentiments.
Comment savoir si on est attiré par les filles ? Cette question m’a accompagnée longtemps, parfois de manière lancinante, parfois comme une évidence qu’il fallait juste oser nommer. J’ai réalisé que la découverte de notre orientation sexuelle est bien plus qu'une simple destination...
Et si vous vous demandez encore comment savoir si vous êtes lesbienne ou bi, ce questionnaire peut aussi vous guider
Lors de ce voyage, j'ai réalisé que la découverte de notre orientation sexuelle est bien plus qu'une simple destination, c'est un cheminement continu, un processus d'apprentissage et de compréhension de soi. C'est pourquoi j'ai pensé ce questionnaire, non pas comme un outil définitif pour étiqueter notre orientation, mais plutôt comme un guide pour nous aider à naviguer dans les eaux parfois troubles de l'auto-découverte.
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Notez qu'il n'y a pas de "bonnes" ou de "mauvaises" réponses aux questions ci-dessous. Il s'agit de votre voyage, unique et personnel, vers une meilleure compréhension de vous-même.
Sommaire
- Définition : qu'est-ce qu'une lesbienne ?
- Attirance émotionnelle et physique
- Expériences passées et présentes
- Pourquoi une femme devient-elle lesbienne ?
- Peut-on devenir lesbienne du jour au lendemain ?
- Identité et confort
- Influences sociales et culturelles
- Réflexion personnelle sur l'identité lesbienne
- Lesbienne refoulée ? Les signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille
- Comportements révélateurs : ce que votre corps sait avant votre tête
- Réactions émotionnelles et physiques
- Attraction et relations
- Réflexions sur le passé
- Confort et identité
- Influences et pressions externes
- Réflexion personnelle et avenir
- "Et maintenant ? suis-je lesbienne ou non ?
- Pour les parents : "Comment savoir si ma fille est lesbienne ?"
- Témoignages d'une première expérience lesbienne
- Comment savoir si une fille est lesbienne ?
- Comment les lesbiennes se reconnaissent-elles ?
- Mais... et le fameux gaydar lesbien dans tout ça ?
- Foire aux questions – Orientation lesbienne : comment savoir, comment comprendre
- Et vous, où en êtes-vous ?
1. Définition : qu'est-ce qu'une lesbienne ?
La question peut sembler stupide, mais figurez-vous qu'elle apparaît dans le top des requêtes des moteurs de recherches. Dingue ? Pas tant que ça... C'est une interrogation bien plus répandue qu'on ne le pense. Alors répondons !
Une lesbienne, c'est quoi au juste ? C'est simple et complexe à la fois : c'est une femme qui ressent de l'attirance émotionnelle, romantique et/ou physique principalement, voire exclusivement, envers d'autres femmes. Mais, ne nous y trompons pas, ce n'est pas juste une question d'attirance. C'est toute une identité, un mode de vie, une façon d'être et de voir le monde. C'est vrai, on parle souvent d'attirance, de cœur qui bat la chamade pour une autre femme, mais être une femme lesbienne, c'est aussi appartenir à une communauté riche, diverse, pleine de couleurs et d'histoires. C'est une étiquette, certes, mais chacune la porte à sa manière, avec son style, ses expériences, ses rêves et ses combats. Pour savoir si vous en êtes, découvrez toutes les questions à se poser ci-dessous.
"Se poser la question 'Suis-je lesbienne ?' est une étape importante et personnelle pour de nombreuses femmes. Que vous soyez en pleine découverte de votre sexualité ou que vous cherchiez simplement à comprendre vos sentiments, cet article est conçu pour vous guider à travers les différentes questions et réflexions à avoir. Découvrez des conseils pratiques, des témoignages personnels et des ressources pour mieux comprendre votre orientation sexuelle et vous sentir à l'aise avec qui vous êtes."
2. Attirance émotionnelle et physique
Vous sentez-vous souvent attirée émotionnellement ou physiquement par d'autres femmes ?
Réfléchissez aux moments où vous avez pu ressentir une attirance envers d'autres femmes. Cela peut inclure une attirance physique, comme trouver une femme belle ou attirante, ou une attirance émotionnelle, comme vouloir passer du temps avec elle ou ressentir une connexion spéciale. Pensez aux contextes dans lesquels ces sentiments se manifestent et à leur intensité.
Avez-vous déjà eu des sentiments romantiques forts pour une femme ?
Considérez les occasions où vous avez ressenti des sentiments romantiques pour une femme. Cela peut aller d'un simple béguin à un amour profond. Réfléchissez à la nature de ces sentiments : étaient-ils semblables ou différents de ceux éprouvés envers des hommes ? Pensez également à la manière dont ces sentiments ont évolué dans le temps.
Lorsque vous pensez à une relation idéale, est-ce souvent avec une femme ?
Imaginez votre relation idéale. Qui y figure ? Dans cette vision, concentrez-vous sur les aspects émotionnels et physiques de la relation. Est-ce une femme qui apparaît dans ces pensées ? Si oui, quelle est la nature de votre interaction avec elle ? Pensez à l'importance de ce facteur dans votre conception d'une relation idéale.
3. Expériences passées et présentes
Avez-vous déjà eu des relations amoureuses ou des expériences intimes avec des femmes ?
Réfléchissez aux relations ou expériences que vous avez pu avoir avec des femmes. Comment ces expériences se comparent-elles à celles avec des hommes ? Qu'avez-vous ressenti pendant et après ces moments ? Cette réflexion peut vous aider à comprendre l'importance et la signification de ces expériences dans votre parcours personnel.
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Vous sentez-vous plus à l'aise ou authentique dans des relations avec des femmes plutôt qu'avec des hommes ?
Pensez aux différentes relations que vous avez eues. Dans lesquelles vous êtes-vous sentie le plus à votre aise, le plus vous-même ? Est-ce que la présence d'une femme dans ces relations changeait votre niveau de confort ou d'authenticité ? Cette introspection peut révéler des aspects importants de votre identité et de vos préférences relationnelles.
Avez-vous exploré votre attirance pour les femmes dans le passé ? Comment vous êtes-vous sentie ?
Remémorez-vous les moments où vous avez exploré ou reconnu votre attirance pour les femmes. Quels étaient vos sentiments et pensées à ce moment-là ? Y a-t-il eu des moments de doute, de confusion, ou au contraire, des moments de clarté et de certitude ? Comprendre comment vous avez réagi à ces explorations peut fournir des indices sur vos sentiments actuels et votre orientation sexuelle.
4. Pourquoi une femme devient-elle lesbienne ?
C’est une question qui revient souvent, comme si l’homosexualité féminine devait avoir une origine particulière. Pourtant, on ne demande jamais à une femme hétérosexuelle pourquoi elle aime les hommes, étonnant n'est-ce pas ?
Il n’y a pas de cause unique, ni de "raison" universelle. L’orientation sexuelle n’est ni un choix conscient, ni le résultat automatique d’un traumatisme, d’un modèle parental ou d’une mode. C’est un assemblage complexe de facteurs biologiques, affectifs, sociaux et émotionnels, qui s’expriment différemment chez chaque personne.
Certaines femmes savent très jeunes qu’elles aiment les femmes. D'autres ne le découvrent qu’à l’âge adulte, parfois après des années de relations hétérosexuelles. Ce n’est pas une "conversion", ni une anomalie : c’est juste le moment où la vérité intérieure remonte à la surface.
On ne devient pas lesbienne. On se découvre lesbienne.
Et parfois, il faut du temps pour le reconnaître, surtout dans un monde qui, longtemps, ne nous a laissé que peu de place pour l’imaginer.
5. Peut-on devenir lesbienne du jour au lendemain ?
C’est une idée qui revient souvent — surtout lorsqu’une femme, après des années de vie “hétéro”, commence à ressentir une attirance intense pour une autre femme. De l’extérieur, ça peut donner l’impression d’un “changement soudain”, presque d’un “switch”.
Mais en réalité, ce n’est jamais totalement du jour au lendemain. Ce qu’on perçoit comme une révélation soudaine est souvent le fruit d’un long processus inconscient : des attirances enfouies, des désirs non nommés, des émotions minimisées ou niées. Il suffit parfois d’une rencontre, d’un regard, ou d’une histoire qui résonne, pour que tout remonte à la surface — et que la vérité apparaisse avec force.
On ne devient pas lesbienne du jour au lendemain. On se rend compte, parfois d’un seul coup, qu’on l’a toujours été.
Et ce choc apparent n’enlève rien à la validité de ce que vous ressentez aujourd’hui. Ce n’est pas une phase, ni un caprice, ni une trahison envers votre “ancien vous”. C’est simplement vous, qui changez de perspective sur vous-même.
6. Identité et confort
Comment vous identifiez-vous actuellement en termes d'orientation sexuelle ?
Pensez à la manière dont vous décririez actuellement votre orientation sexuelle. Est-ce une étiquette spécifique qui vous semble juste ou êtes-vous encore dans une phase d'exploration et d'incertitude ? Comment cette identification affecte-t-elle votre perception de vous-même et vos interactions avec les autres ?
Vous sentez-vous à l'aise avec l'idée d'être lesbienne ?
Réfléchissez à vos sentiments concernant l'identification comme lesbienne. Est-ce une idée qui vous apporte du confort, de l'acceptation, ou est-ce qu'elle suscite en vous de l'incertitude ou de l'inconfort ? Explorer ces sentiments peut vous aider à comprendre vos réactions émotionnelles face à cette possibilité d'identité.
La pensée d'avoir un avenir avec une partenaire féminine vous rend-elle heureuse et sereine ?
Imaginez votre vie future avec une partenaire féminine. Quelles émotions cette image d'une vie avec une lesbienne évoque-t-elle en vous ? Est-ce que l'idée d'une telle relation vous apporte de la joie, de la sérénité ou est-ce qu'elle provoque d'autres sentiments ? Cette réflexion peut révéler beaucoup sur vos désirs et attentes en matière de relations amoureuses.
7. Influences sociales et culturelles
Comment votre environnement social et culturel influence-t-il votre réflexion sur votre orientation sexuelle ?
Réfléchissez à la façon dont votre milieu social et culturel a façonné vos pensées et sentiments concernant votre orientation sexuelle. Pensez aux messages et attitudes que vous avez reçus sur l'homosexualité et la diversité sexuelle. Comment ces influences ont-elles joué un rôle dans votre propre compréhension et acceptation de vous-même ?
Avez-vous des craintes ou des hésitations à cause des attentes ou des normes sociales ?
Considérez les pressions sociales ou les attentes qui pourraient influencer votre confort avec votre orientation sexuelle. Avez-vous des inquiétudes concernant la façon dont vous pourriez être perçue ou acceptée ? Examiner ces craintes peut vous aider à comprendre les obstacles éventuels à votre acceptation personnelle.
Comment vos amis, votre famille et votre communauté réagiraient-ils si vous vous identifiez comme lesbienne ?
Imaginez les réactions potentielles de vos proches et de votre communauté si vous vous identifiiez ouvertement comme lesbienne. Pensez aux soutiens possibles ainsi qu'aux défis que vous pourriez rencontrer. Cette réflexion peut être cruciale pour comprendre le rôle de votre environnement dans votre parcours d'acceptation de soi.
8. Réflexion personnelle sur l'identité lesbienne
Pensez-vous souvent à votre orientation sexuelle et comment elle s'intègre dans votre vie ?
Considérez la fréquence à laquelle vous réfléchissez à votre orientation sexuelle et son impact sur les différents aspects de votre vie. Comment cela influence-t-il votre quotidien, vos relations, et votre image de soi ? Cette réflexion peut aider à comprendre l'importance que vous accordez à votre orientation sexuelle dans le contexte global de votre vie.
Est-ce que l'exploration de votre orientation sexuelle a été une source de stress ou de confusion pour vous ?
Pensez aux moments où vous avez exploré ou questionné votre orientation sexuelle en vous imaginant comme une lesbienne. Ces périodes ont-elles été source de stress, de confusion, ou au contraire, ont-elles conduit à une plus grande clarté et acceptation de soi ? Reconnaître les émotions associées à cette exploration peut vous aider à mieux comprendre et gérer ces sentiments.
Qu'est-ce qui vous rend le plus heureuse et épanouie dans vos relations personnelles ?
Réfléchissez aux facteurs qui contribuent à votre bonheur et à votre épanouissement dans les relations. Est-ce la compréhension, le partage d'intérêts communs, la passion, l'authenticité ? Comprendre ce qui vous rend heureuse dans les relations peut vous aider à mieux saisir ce que vous recherchez dans une partenaire et dans une relation amoureuse.
9. Lesbienne refoulée ? Les signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille
Certaines femmes mettent beaucoup de temps avant de pouvoir envisager qu’elles sont lesbiennes — non pas parce qu’elles ne le savent pas, mais parce qu’elles ont appris à ne pas le savoir. Ce refoulement peut être inconscient, mais il agit comme un filtre intérieur qui fausse la lecture des émotions, des désirs, et même des souvenirs.
Voici quelques signes fréquents et comportements, bien sûr à prendre avec nuance :
- Vous avez eu des relations hétérosexuelles qui semblaient “fonctionner”, mais dans lesquelles vous vous sentiez toujours un peu absente, comme si vous jouiez un rôle.
- Vous avez souvent été très proches de certaines femmes, parfois à la limite de la fusion, sans jamais oser qualifier ces sentiments d’attirance.
- Vous ressentez une gêne, une colère ou une ironie excessive lorsqu’on parle de lesbianisme, comme si cela vous touchait plus que ça ne devrait.
- Vous êtes très à l’aise avec les hommes… sauf quand il est question d’intimité physique.
- Vous consommez (ou avez consommé) du contenu lesbien en secret, parfois avec une forme de honte ou de curiosité intense.
- Vous avez tendance à tomber amoureuse de femmes inaccessibles : hétérosexuelles, mariées, plus âgées, ou célèbres — ce qui permet de nourrir l’émotion sans passer à l’acte.
- Vous évitez les espaces LGBTQ+ par peur d’être “dévoilée” ou que cela éveille des choses en vous.
- Vous vous êtes déjà dit “je pourrais être une femme lesbienne, mais je n’ai jamais été amoureuse d’une femme” — tout en évitant soigneusement de vous en approcher.
Le refoulement n’est pas un échec. C’est un mécanisme de protection, souvent façonné par notre éducation, notre environnement et notre peur du rejet. Le reconnaître, c’est déjà commencer à s’en libérer.
Prenez votre temps. Il n’y a pas de mauvaise façon de découvrir qui l’on est.
10. Comportements révélateurs : ce que votre corps sait avant votre tête
Parfois, ce n’est pas dans la tête que la vérité émerge pour qu'on assume d'être une lesbienne, mais dans le corps. Nos gestes, nos regards, nos réactions spontanées peuvent en dire long, même (et surtout) quand on n’a pas encore osé poser de mots sur ses désirs.
Voici quelques comportements fréquents chez les lesbiennes en questionnement qui, sans être des “preuves”, peuvent être des indices à écouter :
- Vous regardez longuement certaines femmes sans raison claire, avec un mélange d’admiration et de nervosité.
- Vous vous souvenez très précisément de certains gestes anodins de femmes autour de vous : une caresse, un ire, un parfum.
- Vous avez tendance à rougir, perdre vos moyens ou devenir silencieuse en présence de femmes que vous trouvez séduisantes.
- Vous adoptez parfois une posture légèrement différente — plus droite, plus attentive — quand une femme vous plaît.
- Vous vous surprenez à “tester” vos limites dans les discussions : “si j’étais lesbienne…” / “ça ne me dérangerait pas d’essayer…”
- Vous cherchez à plaire à certaines femmes sans l’assumer, sous couvert d’amitié ou de rivalité.
- Vous ressentez une gêne inexpliquée lors de scènes lesbiennes au cinéma — soit un rejet, soit un intérêt un peu trop intense.
- Vous avez tendance à analyser vos amies très proches, à chercher des signes, à éprouver de la jalousie quand elles sont en couple.
Ces signaux ne sont pas des verdicts, mais des pistes. Le corps sait souvent avant l’esprit — il ne reste plus qu’à lui faire un peu confiance.
11. Réactions émotionnelles et physiques
Comment réagissez-vous physiquement et émotionnellement en voyant des couples de femmes dans les médias ou dans la vie réelle ?
Pensez à vos réactions lorsque vous voyez des couples de femmes autour de vous ou dans les médias. Quelles émotions et réactions physiques ressentez-vous ? Ces réactions peuvent varier de l'indifférence à des sentiments plus intenses. Comprendre ces réactions peut vous aider à mieux cerner vos sentiments et attirances envers les femmes.
Vous êtes-vous déjà surprise à rêver ou à fantasmer sur des relations intimes avec des femmes ?
Réfléchissez aux moments où vous avez eu des pensées, des rêves ou des fantasmes impliquant des relations intimes avec des femmes. Comment vous sentiez-vous pendant et après ces expériences ? Reconnaître et comprendre ces pensées peut être une partie importante de l'exploration de votre orientation sexuelle.
12. Attraction et relations
Avez-vous déjà ressenti de la jalousie ou de l'envie en voyant une femme que vous trouvez attirante avec quelqu'un d'autre ?
Réfléchissez aux situations où vous avez vu une femme lesbienne attirante avec quelqu'un d'autre. Avez-vous ressenti de la jalousie, de l'envie ou d'autres émotions ? Ces sentiments peuvent révéler des aspects importants de votre attirance et de vos désirs émotionnels. Ils peuvent aussi éclairer votre perspective sur les relations et l'attirance que vous ressentez envers les femmes.
Comment réagissez-vous émotionnellement après avoir passé du temps avec des femmes que vous trouvez attirantes ?
Pensez à vos expériences après avoir passé du temps avec des femmes que vous trouvez attirantes. Quels types d'émotions ressentez-vous ? Sont-elles différentes de celles ressenties après avoir passé du temps avec des hommes attirants ? Comprendre vos réactions émotionnelles dans ces situations peut vous aider à mieux saisir la nature de votre attirance envers les femmes.
13. Réflexions sur le passé
En repensant à votre adolescence, y a-t-il eu des moments où vous vous êtes sentie attirée par des femmes ?
Revisitez vos souvenirs d'adolescence et pensez à des moments spécifiques où vous auriez pu ressentir de l'attirance pour des femmes. Comment avez-vous réagi à ces sentiments à l'époque ? Étaient-ils différents de ceux ressentis envers des hommes ? Cette réflexion peut aider à comprendre comment vos premières expériences d'attirance ont façonné votre compréhension actuelle de votre orientation sexuelle.
Avez-vous déjà eu des moments de questionnement sur votre orientation sexuelle dans le passé ?
Réfléchissez aux périodes de votre vie où vous vous êtes questionnée sur votre orientation sexuelle. Quels événements ou expériences ont déclenché ces interrogations ? Comment vous êtes-vous sentie durant ces périodes de questionnement ? Reconnaître et comprendre ces moments peut être crucial pour votre processus actuel de compréhension et d'acceptation de soi.
14. Confort et identité
Comment vous sentez-vous en utilisant différents termes pour décrire votre orientation sexuelle (comme lesbienne, bisexuelle, queer, etc.) ?
Pensez à votre réaction émotionnelle et psychologique lorsque vous utilisez différents termes pour décrire votre orientation sexuelle. Certains termes vous semblent-ils plus justes ou confortables que d'autres ? Comment chaque étiquette résonne-t-elle avec votre identité personnelle et vos expériences ? Cette introspection peut aider à clarifier la manière dont vous vous identifiez et vous percevez dans le spectre de l'orientation sexuelle.
Avez-vous déjà envisagé de sortir avec des femmes, même si ce n'était que de manière hypothétique ?
Réfléchissez aux fois où vous avez envisagé, même hypothétiquement, d'entamer une relation avec une femme. Qu'est-ce qui a motivé ces pensées ? Comment vous êtes-vous sentie en les envisageant ? Explorer ces scénarios hypothétiques peut révéler des désirs ou des curiosités que vous n'avez peut-être pas encore pleinement explorés ou compris.
La Sexualité lesbienne c'est quoi ? On en parle ?
15. Influences et pressions externes
Comment les représentations des lesbiennes dans les médias influencent-elles vos sentiments sur votre propre orientation sexuelle ?
Réfléchissez à l'impact des représentations médiatiques des lesbiennes sur vos propres sentiments et perceptions de l'orientation sexuelle. Les images, les histoires et les personnages lesbiens dans les films, les séries, la littérature, etc., ont-ils renforcé, remis en question ou modifié votre compréhension de vous-même ? Cette réflexion peut aider à évaluer l'influence des médias sur votre identité et votre acceptation de soi.
Avez-vous déjà ressenti de la pression pour vous conformer aux normes hétéronormatives de votre environnement ?
Pensez aux moments où vous avez pu ressentir une pression pour vous aligner sur les normes hétéronormatives de votre société, famille ou cercle social. Comment ces pressions ont-elles affecté votre exploration de l'orientation sexuelle et votre confort avec votre identité de lesbienne ? Reconnaître et comprendre ces pressions peut être essentiel pour naviguer dans votre parcours personnel vers l'acceptation de soi et la définition de votre orientation sexuelle.
16. Réflexion personnelle et avenir
Comment imaginez-vous votre vie dans le futur en termes de relations et d'orientation sexuelle ?
Visualisez votre avenir et réfléchissez à ce que vous imaginez en termes de relations et d'orientation sexuelle. Comment voyez-vous votre vie amoureuse évoluer ? Y a-t-il des aspects spécifiques de votre orientation sexuelle que vous envisagez d'explorer ou d'embrasser davantage ? Cette projection dans l'avenir peut vous aider à clarifier vos espoirs, vos attentes et vos désirs en matière de relations.
Quels aspects de l'amour et de la relation vous attirent le plus, indépendamment du genre ?
Pensez aux éléments d'une relation qui vous attirent le plus, sans tenir compte du genre de votre partenaire. Est-ce l'intimité émotionnelle, la compatibilité intellectuelle, la passion physique, le partage de valeurs ou d'intérêts communs ? Identifier ces aspects peut vous aider à comprendre ce qui est le plus important pour vous dans une relation, et comment cela s'aligne avec votre compréhension de votre orientation sexuelle.
17. "Et maintenant ? suis-je lesbienne ou non ?
Si les expériences personnelles vous font défaut et que les réponses semblent encore floues, pourquoi ne pas tenter une aventure un peu différente ?
Nous vous invitons à vous plonger dans notre catalogue de littérature lesbienne et à vous laissez transporter par des histoires d'amour fictives...
C'est une expérience unique, où chaque page peut faire écho à vos propres questionnements. Lire sur les expériences lesbiennes, c'est un peu comme avoir une conversation avec soi-même, guidée par les récits de celles qui ont peut-être vécu des émotions similaires.
Ce n'est pas seulement lire une histoire ; c'est tester vos réactions, vos émotions.
- Souriez-vous lors des scènes romantiques ?
- Votre cœur se serre-t-il lors des moments tendres entre deux héroïnes ?
Sachez que ces réactions, aussi infimes soient-elles, peuvent être de précieux indices pour comprendre vos propres sentiments... Si votre coeur tape fort en lisant ce genre d'histoire, si des scènes de baisers vous arrachent des soupirs de contentement, alors vous n'avez plus à vous poser de question ;)
18. Pour les parents : "Comment savoir si ma fille est lesbienne ?"
Si vous êtes parent et que vous vous posez cette question, d’abord : merci d’être ici. Vous êtes probablement en train de chercher à comprendre ce que traverse votre fille, ou ce que vous percevez sans qu’elle l’ait exprimé. Et c’est déjà un pas important car nombre de lesbiennes auraient aimé avoir des parents bienveillants et soucieux de leurs réflexions sur leur orientation.
Mais voici une vérité essentielle : il n’existe aucun test, aucun signe infaillible pour "savoir" si votre fille est lesbienne.
Pourquoi ? Parce que l’orientation sexuelle n’est pas une maladie à diagnostiquer, ni un problème à résoudre. C’est une partie intime, personnelle, souvent mouvante de l’identité. Certaines jeunes filles le savent très tôt. D’autres mettent du temps. Et beaucoup passent par des phases de questionnement, se demandant parfois si elles sont "juste" bisexuelle et si cela va demeurer tel quel ou changer avec le temps. Sachez que ce n’est ni un caprice, ni une contagion, ni une provocation.
Ce que vous pouvez faire c'est :
- Créer un climat de confiance, où elle sait qu’elle peut parler sans être jugée, ni poussée à se confier.
- Éviter les interrogatoires ou les sous-entendus culpabilisants (“tu veux me dire quelque chose ?” / “tu es bizarre en ce moment…”).
- Lui montrer que vous êtes informé·e, ouvert·e, et capable d’entendre sans paniquer.
- Respecter son silence si elle n’est pas prête, sans en faire un sujet tabou.
Et surtout, rappelez-vous : le plus important n’est pas de savoir si votre fille est lesbienne. C’est qu’elle sache qu’elle peut être pleinement elle-même, sans crainte de vous perdre.
19. Témoignages d'une première expérience lesbienne
19.1. Claire, 29 ans
Je m'appelle Claire et j'ai 29 ans. Mon voyage vers la découverte de mon orientation sexuelle a été long et parfois douloureux, mais aujourd'hui, je me sens enfin en paix avec moi-même.
Depuis mon adolescence, j'ai toujours senti que j'étais différente. Alors que mes amies parlaient de leurs béguins pour les garçons de notre école, je ressentais une attirance inexplicable pour certaines de mes camarades de classe. À l'époque, je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait. Je me demandais souvent : "Suis-je lesbienne ?" mais je repoussais rapidement ces pensées, les considérant comme des phases passagères.
Pendant mes années de lycée, j'ai essayé de sortir avec des garçons pour me conformer aux attentes sociales. Cependant, aucune de ces relations ne me satisfaisait émotionnellement ou physiquement. Je ressentais toujours une connexion plus profonde avec mes amies filles, ce qui ajoutait à ma confusion. Un jour, j'ai eu une conversation sincère avec ma meilleure amie, à qui j'avais avoué ressentir une attirance pour les femmes. Elle m'a soutenue et m'a encouragée à explorer mes sentiments sans honte.
C'est à l'université que j'ai enfin eu le courage de m'accepter telle que je suis. J'ai rejoint un groupe de soutien LGBT et rencontré d'autres personnes qui vivaient des expériences similaires. Ces interactions m'ont énormément aidée à comprendre et à accepter mon orientation sexuelle. J'ai eu ma première relation amoureuse avec une femme durant cette période, et pour la première fois, je me sentais complète et authentique.
Aujourd'hui, je suis fière de m'identifier comme lesbienne. Mon parcours m'a appris que l'acceptation de soi est essentielle pour vivre pleinement et heureux. J'espère que mon témoignage pourra aider d'autres personnes à trouver le courage d'explorer et d'accepter leur propre identité.
Pour celles qui se demandent si elles sont lesbiennes, je vous encourage à prendre le temps de vous explorer sans pression. Rejoignez des groupes de soutien, parlez à des amis de confiance, et surtout, soyez honnête avec vous-même.
19.2. Lila, 22 ans
Faire partie de la génération Z signifie avoir grandi avec les réseaux sociaux, et cela a profondément influencé ma découverte de mon orientation sexuelle.
Depuis l'adolescence, j'ai toujours senti que j'étais différente de mes amies. Alors qu'elles parlaient de leurs crushs sur les garçons du lycée, je me surprenais à admirer et à ressentir des sentiments pour certaines de mes camarades filles. À l'époque, je ne savais pas vraiment comment nommer ces sentiments. Les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans ma prise de conscience. En suivant des influenceuses LGBT et en regardant des vidéos sur YouTube, j'ai commencé à comprendre que je n'étais pas seule et que mes sentiments étaient tout à fait normaux.
Les plateformes comme Instagram, TikTok et YouTube ont été des ressources inestimables. Voir des personnes ouvertement lesbiennes parler de leurs expériences et de leurs défis m'a aidée à mieux comprendre mes propres sentiments. J'ai rejoint plusieurs groupes de soutien en ligne où j'ai pu discuter avec d'autres jeunes de mon âge qui traversaient des expériences similaires. Ces échanges m'ont apporté un grand réconfort et m'ont permis de me sentir moins isolée.
À 20 ans, j'ai eu ma première relation amoureuse avec une femme que j'ai rencontrée sur une application de rencontres. C'était une expérience incroyable de pouvoir enfin être moi-même et d'exprimer librement mes sentiments. Nous avons partagé des moments merveilleux, et même si notre relation n'a pas duré, elle m'a beaucoup appris sur moi-même et sur ce que je veux dans une relation.
J'ai eu la chance d'avoir une famille et des amis très ouverts d'esprit. Quand j'ai fait mon coming-out, ils m'ont soutenue sans réserve. Mon frère a même organisé une petite fête pour célébrer mon courage à affirmer qui je suis. Avoir ce soutien a été essentiel pour mon bien-être mental et émotionnel.
Pour les jeunes de ma génération, je recommande vivement de chercher des communautés en ligne où ils peuvent se sentir compris et soutenus. N'ayez pas peur d'explorer vos sentiments et de parler à des personnes en qui vous avez confiance. Les réseaux sociaux peuvent être un outil puissant pour trouver des réponses et se sentir moins seul dans ce voyage.
19.3. Sophie, 45 ans
Mon parcours vers la découverte et l'acceptation de mon orientation sexuelle a été un long voyage, marqué par des doutes, des peurs et finalement, une grande libération.
Pendant de nombreuses années, j'ai vécu ce que beaucoup qualifieraient de "vie normale". Mariée à un homme merveilleux, mère de deux enfants, j'avais tout ce que la société considère comme les ingrédients du bonheur. Cependant, au fond de moi, je sentais un vide inexplicable. Mes interactions avec les hommes, y compris mon mari, manquaient de cette étincelle que je voyais chez mes amies qui étaient éperdument amoureuses de leurs partenaires masculins.
Ce n'est que dans la quarantaine, après plus de vingt ans de mariage, que j'ai commencé à vraiment m'interroger sur ma véritable identité. Un jour, lors d'une soirée entre amies, j'ai rencontré une femme qui a complètement bouleversé ma perception. Notre connexion était instantanée et profonde. Pour la première fois, j'ai ressenti des émotions intenses et des désirs que je ne pouvais plus ignorer. Cette expérience a été le catalyseur de mon introspection.
Reconnaître que j'étais lesbienne à 45 ans n'a pas été facile. La culpabilité envers mon mari et mes enfants était énorme. Je me demandais souvent : "Comment pourrais-je les faire souffrir en poursuivant mon bonheur personnel ?" Mais en même temps, je savais que vivre dans le mensonge n'était plus une option. Avec l'aide d'une thérapeute spécialisée dans les questions LGBT, j'ai commencé à explorer ces sentiments et à comprendre que mon bonheur et ma vérité étaient tout aussi importants que ceux des autres.
Après plusieurs mois de réflexion et de discussions honnêtes avec mon mari, nous avons décidé de nous séparer à l'amiable. Il a été incroyablement compréhensif et m'a soutenue dans ma quête d'authenticité. Mes enfants, bien que surpris au début, ont fini par accepter et respecter mon choix. Aujourd'hui, je vis avec ma partenaire, une femme formidable qui m'apporte une joie et une satisfaction que je n'avais jamais connues auparavant.
À celles qui se demandent si elles sont lesbiennes à un âge avancé, je dis : il n'est jamais trop tard pour découvrir et embrasser votre vraie identité. La société peut imposer des normes et des attentes, mais votre bonheur et votre authenticité sont ce qui compte vraiment. N'ayez pas peur de chercher de l'aide et du soutien, que ce soit à travers la thérapie, les groupes de soutien ou des amis de confiance. Votre parcours est unique et précieux.
20. Comment savoir si une fille est lesbienne ?
20.1. Signes et indices et comportement
Beaucoup se demandent comment reconnaître une lesbienne, mais il n’existe pas de signes absolus
Certains comportements ou manières de s'exprimer peuvent donner des indices sur l'orientation sexuelle d'une personne, mais aucun signe n'est universel ou définitif. Les intérêts romantiques ou sexuels, le langage corporel en présence de personnes du même sexe, ou l'expression directe d'attirance peuvent être des indices, mais ils ne sont pas des confirmations.
Exemples concrets :
- Intérêt pour la culture LGBT : Participation à des événements Pride, engagement avec des contenus médiatiques centrés sur des personnages ou des thèmes lesbiens.
- Interactions sociales : Observation de la manière dont elle interagit avec d'autres femmes, en particulier si ces interactions sont marquées par une affection ou une attention particulière.
- Langage corporel : Langage corporel ouvert et orienté vers les femmes, comme des regards prolongés ou des touches discrètes et affectueuses.
20.2. Communication ouverte
La manière la plus respectueuse et précise de comprendre l'orientation sexuelle de quelqu'un est la communication directe. Cela signifie poser des questions ouvertes et respectueuses si et seulement si vous avez une raison légitime de savoir et que cela se fait dans un contexte approprié. Assurez-vous que la personne se sente en sécurité et respectée.
Stratégies de communication :
- Poser des questions ouvertes : "Comment te sens-tu par rapport aux relations avec les femmes ?" au lieu de "Es-tu lesbienne ?".
- Créer un environnement de confiance : Partager vos propres expériences ou pensées pour encourager une discussion honnête et ouverte.
- Respect de la vie privée : Ne poussez pas la personne à partager plus qu'elle ne le souhaite.
20.3. Réseaux sociaux et groupes d'intérêt
Parfois, les personnes partagent des aspects de leur identité sur les réseaux sociaux ou s'impliquent dans des groupes liés à leurs intérêts ou à leur identité. Cela peut inclure la participation à des événements LGBT, mais encore une fois, cela ne devrait pas être utilisé pour faire des suppositions sur l'orientation sexuelle d'une personne.
Utilisation des réseaux sociaux :
- Profils et Publications : Observer les types de contenu qu'elle partage, les pages qu'elle suit et les groupes auxquels elle appartient peut fournir des indices sur ses intérêts.
- Groupes de soutien : Participer à des groupes en ligne dédiés aux personnes LGBT peut offrir un espace pour poser des questions et obtenir des réponses dans un environnement sûr et respectueux.
En fin de compte, la meilleure façon de savoir si une fille est lesbienne est de lui demander ou d'attendre qu'elle choisisse de partager cette partie de son identité avec vous.
Il est essentiel d'approcher la question avec ouverture, sans préjugés, et de se rappeler que l'orientation sexuelle est une partie personnelle et parfois privée de qui nous sommes. La clé est le respect, la patience et la communication ouverte, tout en reconnaissant que personne n'est obligé de partager des informations personnelles sur son orientation sexuelle.
21. Comment les lesbiennes se reconnaissent-elles ?
Comme vous vous en doutez, la reconnaissance mutuelle entre lesbiennes n'est pas du tout une science exacte, mais certaines méthodes informelles et subtiles peuvent parfois jouer un rôle. Voici quelques éléments qui pourraient être utilisés :
21.1. Symboles et signes visibles
Certains symboles, comme le triangle rose inversé, le drapeau arc-en-ciel ou des accessoires spécifiques (bracelets, pin's, etc.), peuvent servir d'indicateurs. Ces signes peuvent aider à identifier des membres de la communauté LGBTQ+ en général, et des lesbiennes en particulier.
Ajout de Symboles Supplémentaires :
- Double Hache de Labrys : Utilisé dans les mouvements féministes et lesbiennes, ce symbole représente la force et l'autonomie.
- Anneaux et Piercings : Des anneaux ou des piercings spécifiques peuvent parfois être utilisés comme signes d'identification.
21.2. Codes vestimentaires et styles
Bien que très diversifiés et ne définissant pas l'orientation sexuelle, certains codes vestimentaires peuvent parfois être plus fréquemment adoptés par des lesbiennes. Par exemple, certains styles considérés comme androgynes ou "non conformes au genre" peuvent être plus courants.
Ajout de Détails sur les Styles Vestimentaires :
- Flanelles et Jeans : Ces vêtements sont souvent associés à un look décontracté et androgyne.
- Coupe de cheveux : Des coupes de cheveux courtes ou stylisées peuvent également être des indicateurs, bien que ce ne soit pas une règle absolue.
21.3. Espaces et événements spécifiques
La présence dans certains lieux ou la participation à des événements LGBT peut aussi être un indice. Ces espaces offrent un environnement plus sûr pour l'expression de l'identité sexuelle.
Ajout de Lieux et Événements :
- Bars et Clubs LGBT : Fréquenter des lieux reconnus comme sûrs pour la communauté LGBT.
- Festivals et Conférences : Participation à des festivals LGBT ou à des conférences sur les droits des femmes.
21.4. Interaction sociale et communication non verbale
Des regards prolongés, des conversations sur des sujets relatifs à la communauté LGBT, ou une manière de communiquer peuvent créer des liens de reconnaissance mutuelle.
Ajout de Comportements Non Verbaux :
- Sourires et Regards : Échanges de regards prolongés accompagnés de sourires.
- Proximité Physique : Tendance à se rapprocher physiquement plus que d'habitude dans une conversation.
21.5. Réseaux sociaux et applications
Les réseaux sociaux et les applications de rencontre sont aussi des moyens modernes où les lesbiennes peuvent se rencontrer et se reconnaître, souvent grâce à des indications claires dans les profils.
Ajout de Plateformes :
- Applications de Rencontre : Utilisation d'applications comme HER, OkCupid ou Tinder avec des filtres spécifiques pour les rencontres lesbiennes.
- Groupes Facebook : Participation à des groupes Facebook dédiés aux femmes lesbiennes.
Il est important de noter que ces signaux ne sont pas universels ni exclusifs à tous les individus lesbiens. Chacun peut choisir de les utiliser ou non, et ils ne doivent pas être pris comme des confirmations absolues de l'orientation sexuelle de quelqu'un sans son consentement explicite.
22. Mais... et le fameux gaydar lesbien dans tout ça ?
On vous invite à lire cet article pour en savoir plus !
23. Foire aux questions – Orientation lesbienne : comment savoir, comment comprendre
23.1. 🧠 Côté psychologie et introspection
Peut-on être lesbienne et avoir été amoureuse d’un homme ?
Oui, c’est possible. La vie n’est pas un CV linéaire. On peut avoir aimé un homme sincèrement, ou cru l’aimer, et pourtant découvrir plus tard que ce n’était pas aligné avec ce que l’on est profondément. Cela ne rend pas cet amour faux, seulement inscrit dans un autre chapitre de votre parcours. L’orientation sexuelle n’annule pas ce que vous avez vécu ; elle vous aide à mieux comprendre ce que vous désirez aujourd’hui.
Et si je n’ai jamais été amoureuse, comment savoir si je suis lesbienne ?
L’absence d’expérience amoureuse ne signifie pas l’absence d’orientation. Ce qui compte, ce sont vos attirances, vos pensées récurrentes, vos projections, vos désirs — même s’ils sont encore flous. Vous pouvez ressentir un intérêt profond pour les femmes sans avoir encore vécu d’histoire marquante. Ce n’est pas parce qu’un sentiment ne s’est pas encore concrétisé qu’il est inexistant.
Peut-on être lesbienne sans désir sexuel ?
Oui. L’orientation romantique et l’orientation sexuelle ne sont pas toujours parfaitement synchronisées. Il existe des lesbiennes asexuelles, ou simplement peu enclines au sexe, mais profondément attirées émotionnellement, sentimentalement, et parfois sensuellement, par les femmes. Ce n’est pas le niveau de libido qui définit votre identité, mais la direction intime de votre attachement.
Pourquoi ai-je honte d’être attirée par les femmes ?
Parce que cette honte ne vient pas de vous. Elle a été fabriquée, transmise, répétée, parfois dès l’enfance. Elle est le fruit de normes, de regards extérieurs, de conditionnements familiaux ou religieux. Mais elle n’a rien à voir avec la vérité de ce que vous ressentez. Reconnaître une attirance n’a jamais blessé personne. C’est la peur du rejet, ou du jugement, qui crée la douleur — pas l’attirance elle-même.
Est-ce normal de douter même après une première relation avec une femme ?
Absolument. Une première relation n’est pas toujours une révélation : elle peut être douce, intense, troublante… ou décevante. Ce n’est pas parce que vous avez aimé ou couché avec une femme que tous vos doutes s’effacent d’un coup. Il faut parfois du temps pour démêler le désir, la projection, la peur, les attentes. Douter, ce n’est pas être dans le faux. C’est être en chemin.
Et si je n’aime pas les étiquettes, suis-je obligée d’en choisir une ?
Non. Vous avez parfaitement le droit d’exister sans étiquette. Elles peuvent rassurer, donner un cadre, permettre de se relier à une communauté. Mais elles ne sont pas obligatoires. Vous pouvez dire “je suis attirée par les femmes”, “je suis en questionnement”, ou ne rien dire du tout. Ce qui compte, c’est d’être honnête avec vous-même — pas de cocher une case pour les autres.
23.2. 🔥 Côté désir et corps
Comment savoir si je suis attirée sexuellement par les femmes ?
Pose-toi la question sans filtre : est-ce que l’idée d’un corps féminin te trouble, t’excite, te revient sans raison dans tes pensées ? Est-ce que tu ressens un désir physique, même diffus, quand tu es proche d’une femme ? Ce n’est pas toujours une pulsion explosive ; parfois, c’est un frisson silencieux, un regard qui dure trop longtemps, une pensée qui revient quand tu es seule. Le corps parle souvent plus vrai que les mots.
Avoir fantasmé sur une fille, est-ce que ça veut dire que je suis lesbienne ?
Pas forcément. Les fantasmes sont des terrains d’exploration mentale, pas des diagnostics. On peut fantasmer sur une amie, une inconnue, une prof, une actrice… sans que cela reflète toute son orientation. Mais si ce fantasme revient souvent, s’accompagne d’une envie réelle, ou crée un trouble émotionnel profond — alors peut-être qu’il est plus qu’un simple passage. Écoute ce qu’il réveille.
Est-ce que toutes les femmes lesbiennes aiment le sexe entre femmes ?
Non. Être lesbienne, ce n’est pas être fan de tout ce qui touche au sexe entre femmes dans la théorie ou la pratique. Certaines femmes lesbiennes sont très sensuelles, d’autres moins. Certaines ont une libido forte, d’autres très modérée. L’orientation ne dicte pas une carte des plaisirs obligatoires. Ce qui compte, c’est ce qui te plaît, à toi, et ce que tu construis dans l’intimité avec l’autre.
Peut-on être lesbienne et ne pas aimer certaines pratiques sexuelles ?
Évidemment. Aimer les femmes ne veut pas dire aimer toutes les pratiques sexuelles possibles avec une femme. Tu as le droit d’avoir des préférences, des limites, des envies différentes. Le consentement et la compatibilité comptent bien plus que la “performance”. Être lesbienne, ce n’est pas adhérer à un manuel : c’est ressentir du désir pour les femmes, pas suivre une check-list.
Et si j’ai envie de coucher avec une femme, mais pas de relation ?
Tu n’es pas seule. Le désir peut exister sans la projection affective. Certaines femmes veulent explorer sans s’engager. Ce n’est ni mal, ni sale, ni contradictoire. Ce que tu ressens est légitime. Mais pose-toi une vraie question : est-ce une envie d’expérimentation, une pulsion, ou un appel plus profond que tu n’oses pas encore nommer ? Parfois, une nuit suffit à en révéler bien plus qu’on ne l’imaginait.
Peut-on être lesbienne sans jamais avoir couché avec une femme ?
Oui, absolument. Beaucoup de femmes savent qu’elles sont lesbiennes avant toute expérience physique. Le corps peut savoir, désirer, vibrer en silence — sans être encore passé à l’acte. Ce n’est pas l’expérience sexuelle qui fait l’orientation : c’est ce qui te donne envie. Ce qui te fait rêver. Ce que tu attends quand tu fermes les yeux. Et ça, c’est déjà une forme de vérité.
Est-ce que je dois forcément passer à l’acte pour être sûre ?
Non. Tu n’as rien à “prouver” à qui que ce soit, ni à toi-même par une forme d’épreuve du feu. Tu peux être sûre sans avoir testé. Tu peux douter même après avoir essayé. Le corps confirme parfois une évidence, mais il ne crée pas à lui seul la réponse. L’intuition, les émotions, les désirs récurrents, les projections futures : tout cela est aussi valide qu’une expérience charnelle.
23.3. ❤️ Côté émotions et relations
Comment savoir si je suis amoureuse d’une femme ou si c’est juste de l’admiration ?
C’est une question que beaucoup se posent, surtout lorsqu’une femme suscite fascination, tendresse et complicité. L’admiration reste à distance ; l’amour, lui, crée un manque. Si tu penses à elle avant de t’endormir, si tu ressens un trouble physique quand elle te touche, si l’idée qu’elle puisse être avec une autre te serre quelque part… ce n’est plus seulement de l’admiration. C’est une émotion plus vaste, plus intime, plus risquée aussi.
Et si c’est ma meilleure amie ?
Tu n’es pas la première à vivre ça. Il arrive que l’intimité émotionnelle d’une amitié très forte glisse vers quelque chose d’autre, plus ambigu, plus profond. Ce n’est pas une trahison : c’est un déplacement du cœur. Mais attention à ne pas confondre dépendance affective, besoin de réassurance, et véritable désir. L’important, c’est d’écouter ce que tu ressens quand elle n’est pas là. Est-ce qu’elle te manque comme une amie… ou comme un manque de peau, de regard, de possible ?
Peut-on tomber amoureuse d’une femme hétéro ?
Oui, et c’est souvent douloureux. Le cœur ne fait pas d’enquête préalable. Tu peux aimer une femme qui ne t’aimera jamais de la même façon. Cela n’enlève rien à la sincérité de ton sentiment, mais cela demande une lucidité difficile : ne pas attendre, ne pas espérer à vide, ne pas s’oublier dans un fantasme. Aimer quelqu’un qui ne te voit pas, c’est une manière silencieuse de disparaître. Parfois, il faut choisir de s’en extraire pour survivre.
Est-ce que je dois lui en parler si je crois qu’elle est lesbienne aussi ?
Seulement si tu es prête à entendre toutes les réponses, y compris celle du silence. Il n’y a pas de bonne méthode, mais il y a un bon moment, une bonne atmosphère, une manière de dire sans forcer. L’idéal est de créer un espace où elle se sent en confiance, sans attente immédiate. Une phrase comme “je me pose des questions, et j’ai l’impression que toi aussi, peut-être” peut ouvrir une porte — mais n’oublie pas : l’orientation, c’est intime. L’outing déguisé, même bienveillant, reste une forme de pression.
Est-ce que deux lesbiennes se repèrent entre elles ?
Parfois oui. Souvent non. Il n’existe pas de radar magique, mais une certaine acuité dans les regards, les silences, les gestes un peu trop longs. Certaines femmes savent capter ce frémissement. D’autres le ratent complètement. Et puis il y a celles qui le sentent… mais ne veulent pas le voir. La vérité, c’est qu’on reconnaît surtout celles qui se reconnaissent elles-mêmes. Avant de chercher les signes chez l’autre, demande-toi : est-ce que toi, tu es visible à tes propres yeux ?
23.4. 🧬 Côté identité et parcours
Est-ce qu’on naît lesbienne ou est-ce qu’on le devient ?
C’est une vieille question, souvent posée pour tenter de rassurer ou de trancher. La vérité, c’est que le désir n’obéit pas à une règle fixe. Certaines femmes le savent depuis toujours, d’autres le découvrent à 40 ans. Est-ce qu’elles sont “nées” lesbiennes ou est-ce que leur vécu, leur liberté, leur chemin intérieur leur ont permis de le sentir ? Peu importe. Ce n’est pas le moment où c’est apparu qui compte, c’est ce que ça transforme en vous.
Est-ce que ça peut être une phase ?
Parfois, oui. Parfois, non. Ce mot est souvent utilisé pour discréditer une découverte — comme si l’envie de comprendre était déjà suspecte. Mais ce n’est pas parce qu’une attirance ne dure pas qu’elle était fausse. Et ce n’est pas parce qu’elle vous bouscule que c’est passager. Une “phase”, c’est surtout ce que les autres disent pour ne pas avoir à prendre au sérieux ce que vous ressentez.
Pourquoi ai-je découvert si tard mon attirance pour les femmes ?
Parce que certaines vérités mettent du temps à remonter. Parce qu’on vous a appris à regarder ailleurs. Parce que le cadre familial, la culture, les relations hétéros attendues ont pu masquer ce désir sous d’autres formes : l’admiration, l’amitié, l’envie de plaire. Et puis un jour, tout s’aligne — un regard, un moment, une sensation que vous ne pouvez plus nier. Ce n’est pas tard. C’est maintenant.
Peut-on être lesbienne après un divorce ou après des enfants ?
Oui. Il n’y a pas de moment “trop tard” pour se découvrir. Avoir aimé un homme, avoir eu une vie de couple hétéro, n’annule pas votre capacité à ressentir une attirance différente aujourd’hui. Ce n’est pas un mensonge passé, c’est une lucidité nouvelle. Beaucoup de femmes se révèlent à elles-mêmes après un parcours “conforme”. Elles ne trahissent rien : elles se retrouvent.
Et si j’ai déjà eu des relations hétéro, suis-je "vraiment" lesbienne ?
Le mot “vraiment” est celui du doute social, pas celui du cœur. Vous êtes lesbienne si, aujourd’hui, ce sont les femmes qui vous attirent, qui vous bouleversent, qui vous font vous sentir vous-même. Peu importe si vous avez eu des relations avec des hommes avant. Ce n’est pas le passé qui écrit votre orientation, c’est votre désir présent — et la façon dont vous l’accueillez.
23.5. 👨👩👧 Côté famille et entourage
Comment réagir si ma fille me dit qu’elle est lesbienne ?
En écoutant, tout simplement. Ce n’est pas un problème à résoudre. C’est une confiance qu’elle vous offre. Votre première réaction comptera longtemps dans sa mémoire, peut-être toute sa vie. Il n’y a pas besoin d’avoir “les bons mots” — juste la bonne présence. Une phrase simple suffit : “Merci de me l’avoir dit. Je suis là.” Vous n’avez pas besoin de tout comprendre. Juste de ne pas la faire douter d’elle-même.
Ma fille a une “amie très proche”, dois-je m’inquiéter ?
Non. Et encore moins si vous l’aimez. Ce n’est pas l’intimité entre filles qui est dangereuse : c’est le silence autour. Si vous sentez qu’il y a quelque chose de plus qu’une amitié, posez-vous cette question : pourquoi cela vous inquiète ? Est-ce la sexualité ? L’idée qu’elle sorte du cadre ? Ou simplement votre peur de ne pas savoir l’accompagner ? L’amour ne devrait jamais être une inquiétude. Mais votre regard, oui, peut devenir un poids.
Est-ce qu’il faut en parler à son enfant si on pense qu’il/elle est LGBT ?
Seulement si c’est fait avec tact, sans forcer. Si vous sentez que votre enfant se cherche, vous pouvez ouvrir une porte, pas l’enfoncer. Parler de manière neutre, inclusive, dire qu’il existe des formes d’amour différentes, montrer qu’on peut poser la question sans honte. Le but n’est pas de deviner pour lui ou elle. Le but, c’est qu’il ou elle sache qu’il pourra vous le dire le jour où ce sera le moment.
Peut-on devenir lesbienne à cause d’un traumatisme ?
Ce mythe revient souvent, et il est douloureux pour celles qui l’entendent. Non, on ne devient pas lesbienne “à cause” de quelque chose. Le traumatisme, l’abus, la trahison peuvent provoquer un rejet du masculin, une peur, une méfiance. Mais ce n’est pas du désir. Ce n’est pas de l’attirance. Ce n’est pas de l’amour. Être lesbienne, ce n’est pas une réaction. C’est une orientation. La nuance est essentielle.
Est-ce qu’une femme peut devenir lesbienne après une agression sexuelle ?
Ce qui peut changer après une agression, c’est le rapport au corps, au pouvoir, à la confiance. Certaines femmes se sentent plus en sécurité avec d’autres femmes. Mais cela ne crée pas une orientation de toutes pièces. Si un désir pour les femmes existait déjà, l’agression peut agir comme un révélateur, parfois même comme une fracture qui libère. Mais attention : associer homosexualité et traumatisme revient à pathologiser l’un et minimiser l’autre. Ce sont deux histoires différentes qui peuvent se croiser, mais jamais s’expliquer l’une par l’autre.
23.6. 🌍 Côté société et représentation
Est-ce que je dois “faire mon coming out” pour être légitime ?
Non. Ta légitimité ne dépend pas d’une déclaration publique. Le coming out peut être libérateur, mais il n’est ni un devoir, ni une étape obligatoire. Tu es légitime dès lors que tu sais qui tu es, ou que tu commences à le pressentir. Tu peux vivre ton orientation à ta manière, dans ton rythme, sans avoir à te justifier ou à te mettre en vitrine pour exister.
Et si je ne me reconnais pas dans la culture lesbienne ?
C’est normal. Il n’existe pas une culture lesbienne, mais une multitude de façons d’aimer les femmes. Tu n’es pas obligée d’aimer le rainbow flag, de fréquenter les bars queer ou de parler de genre à chaque phrase. Tu peux être lesbienne sans adopter les codes visibles, et ça ne te rend pas moins authentique. On peut appartenir à une communauté sans ressembler à son image la plus bruyante.
Est-ce que je peux être lesbienne et féminine ?
Bien sûr. La féminité ne prouve rien, ne cache rien, ne contredit rien. Être lesbienne, ce n’est pas ressembler à un stéréotype. Tu peux aimer les robes, le maquillage, les talons… et aimer les femmes. Tu peux aussi te réinventer tous les jours. L’attirance n’a pas de look, le désir n’a pas de dress code.
Peut-on être lesbienne et croyante ?
Oui, et c’est parfois un combat intime. Beaucoup de femmes vivent cette tension entre foi et orientation. Mais croire en Dieu n’empêche pas d’aimer sincèrement une femme. Ce n’est pas Dieu qui rejette : ce sont les interprétations humaines. La spiritualité peut aussi être un lieu de vérité intérieure, de paix retrouvée, loin des dogmes qui enferment. Tu as le droit de croire, d’aimer, et de ne pas choisir entre les deux.
Pourquoi certaines personnes pensent que c’est “à la mode” ?
Parce qu’elles confondent visibilité et tendance. Aujourd’hui, on parle plus des identités queer. Mais ce n’est pas une mode : c’est une sortie du silence. Les gens pensent que c’est nouveau parce qu’ils ne voyaient pas ce qui existait déjà. Dire que c’est “à la mode”, c’est une manière de disqualifier ce qui dérange, de le traiter comme un caprice. Mais ton orientation n’est pas un phénomène passager. Elle n’a pas besoin d’être validée pour exister.
Est-ce que c’est normal de ne pas se sentir représentée ?
Oui. Beaucoup de femmes ne se reconnaissent ni dans les films, ni dans les séries, ni dans les figures publiques. Parce que la lesbienne “visible” est souvent jeune, blanche, stylisée, citadine. Et toi, tu es peut-être autre chose. Plus discrète. Plus fluide. Plus marginale. Moins estampillée. L’absence de représentation ne remet pas en question ton existence. Elle souligne seulement à quel point la diversité des vécus mérite d’être racontée — y compris le tien.
24. Et vous, où en êtes-vous ?
N'hésitez pas à commenter pour témoigner de votre processus de coming-out lesbien ou simplement nous faire part de vos questions
Je me reconnais tellement dans le témoignage de Sophie, 45 ans. J’ai fait ce chemin à l’aube de mes 40 ans, mariée depuis 16 ans, avec mon mari depuis 20 ans, avec 3 enfants et j’ai fait le même chemin… que ce fut dur de faire souffrir les miens pour être moi-même, m’assumer, être heureuse, entière… de me choisir moi tout simplement ! Tout comme Sophie, j’avais tout pour être heureuse, un mari présent au quotidien (un bon mari pour les années 80, on était des coloc les 5 dernières années), un bon papa, une belle maison… la vie de famille parfaite aux yeux des autres… mais je me sentais seule dans une famille de 5, je sentais qu’il manquait quelque chose à ma vie, je sentais un vide mais je ne mettais pas le doigt dessus. Une thérapie m’a permis de découvrir mon hypersensibilité mais ce n’était pas encore la clé. Il a suffit que je retrouve ma meilleure amie d’enfance qui est lesbienne, qu’elle m’emmène dans des soirées lesbiennes sur Paris et ce fut le déclic, non sans difficulté intérieurement, ce fut un vrai chamboulement, j’ai versé beaucoup de larmes pour ce chemin et après pour jeter une bombe à mon mari, mes enfants et ma famille… bizarrement, après cette introspection intérieure, cette bombe, j’ai assumé tout de suite mes choix, mon orientation. Qu’à celui que ça ne plaise pas, amis ou famille, je n’hésite pas à les laisser sur le bord du chemin.
2 ans après, je n’ai aucun regret, bien au contraire.
Je suis en pleine introspection de mes journaux intimes quand j’avais 16 ans pour écrire mon 3eme roman et mes amitiés avec les filles/femmes étaient toujours intenses et fusionnelles tout au long de ma vie. Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi.
S’assumer et être libre, c’était mon chemin.
À toutes celle qui se posent des questions, foncer, choisissez-vous !
Prisci F.

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Alors, si vous êtes en plein questionnement, je vous encourage à ne pas avoir peur de vous explorer et de suivre votre intuition. Chaque chemin est unique, mais sachez que vous n'êtes pas seule dans cette réflexion. Prenez votre temps, mais soyez honnête avec vous-même.
Bon courage à toutes !

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The comment is waiting approval.Babou35 11 months agoIl est vrai que les romans ici parlent d'eux-mêmes. Nous ressentons tellement de choses avec les plumes des autrices. Nos corps réagissent. C'est souvent aussi un indicateur... Merci à elles pour ce travail. En tout cas, je te souhaite l'épanouissement et le respect
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The comment is waiting approval.SandHélène 9 months agoTout à fait d'accord, les romans de ce site m'ont vraiment beaucoup aider ! Ressentir des petits papillons dans le ventre quand deux héroines s'embrassent, c'est déjà très révélateur !
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