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Malédiction : 5


Malédiction : 5
► Auteures : Cherylin A.Nash - Lou Jazz ► Résumé : Installées dans un quotidien mouvementé, Rhya et Delwyn trouvent leurs repères dans la meute peu ordinaire. Loups garous, sorcières et hybrides cohabitent dans les murs étroits de la maison du campus de Trisqtown. Quand les ancêtres de nos héroïnes viennent murmurer à leurs oreilles une nouvelle fois, toutes deux savent que quelque chose se trame à l’horizon. Quel est le lien entre leur étrange requête et ceux qui sont dans tous les esprits ? La Confrérie, cette organisation qui n’était qui chimère dans toutes les pensées n’est pas qu’un croquemitaine. La meute ne va plus tarder à l’apprendre. S’attendre au pire suffit-il à être prêt quand il arrive ? ► Nombre de mots : 52711 ► Nombre de tomes : 5 sur 6 ► Genre : Fantastique ► Public : Jeune adulte ► Niveau d'érotisme : ★★★☆☆
7,90 €

ISBN : 9780244718084

EXTRAIT :

Je suis dans le refuge depuis ce matin. Une chose est sûre, je sens que Laïelle est contrariée. Le docteur Pristas lui a confié qu’il fallait trouver une mère adoptive. Car, pour le docteur, il n’y a aucun doute possible : la louve ne va pas survivre. Apparemment, la chose à faire est de trouver un substitut pour les louveteaux. Le vétérinaire nous a laissées sur ces nouvelles et cela touche énormément ma cousine. Alors qu’elle nourrit l’un des petits au biberon, il s’agite.

Je m’avance et pose une main apaisante sur son épaule. Tranquillement, je lui dis :

— Je vais le faire, Laïelle.

Elle se tourne vers moi. Ses yeux brillent de ce feu orangé puissant. Depuis qu’elle et son frère ont réellement intégré ma meute l’année dernière, ils sont devenus des bêtas. Leurs iris ont donc naturellement changé de couleur. Grand-mère dit qu’on peut mesurer la force d’un alpha au nombre de bêta qu’il possède.

Dans son regard, je peux lire de la tristesse. Laïelle finit par me tendre le louveteau, et, à peine est-il dans mes mains, qu’elle s’exclame vivement :

— J’arrive pas à y croire ! Si je t’avais parlé plus tôt peut-être…

Le petit dans mes bras est plus apaisé. Je prends le temps de lui donner le biberon, en essayant d’être imperturbable et imperméable aux émotions de ma cousine. Néanmoins, il ressent son énervement et son angoisse.

Je relève la tête pour l’observer faire des allers et retours dans la pièce. Avec conviction, je lui fais savoir :

— Laïelle, pour bien faire j’aurais dû être là dès que vous l’avez découverte. Écoute, tu as fait tout ce que tu pouvais. Ce n’est pas de ta faute. Tu dois te reprendre. Ces petits ils vont avoir besoin de toi.


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