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Vampyr - Tome 2

| Chantal Trembley | Livres lesbiens

 Vampyr - Tome 2 : roman lesbien vamapires

Résumé : Après son éveil, la dirigeante de la famille de nobles Vampyrs décide de reconquérir son territoire qu’elle juge abandonné à des êtres impurs. Pour ce faire, elle invite une éminente famille de chasseurs. Chasseurs qui vont dangereusement se rapprocher d’Elena. Son départ précipité laisse Billie seule au cœur du tumulte de la vie au manoir. Soutenue par ses proches et ses nouvelles rencontres, cette dernière est initiée aux affaires des Sang Bleu auxquels elle appartient désormais.

- Format ebook
-
Format papier

EXTRAIT 1

— J’adorerais partager une chasse avec vous. Il paraît que vous faites preuve d’une telle compassion que certaines victimes vous rappellent.
— Certaines d’entre elles, oui, elles aiment passer du temps en ma compagnie, dis-je avec orgueil.
Je vois son sourire s’agrandir. Quand elle s’approche de moi, je reste stoïque. L’une de ses mains se pose sur ma chemise et, d’un geste sensuel, elle remet mon col en place. Elle se penche vers moi jusqu’à ce que son corps frôle le mien pour placer sa bouche près de mon oreille.
— J’aimerais beaucoup que vous m’enseigniez votre talent.
En périphérie, je vois ma belle rousse qui, malgré son air tout à fait serein, n’apprécie pas ce qui se passe ici. Aussi je m'éloigne, souris en coin et annonce :
— Je vous ferai donc savoir quand je partirai en chasse. Veuillez m’excuser à présent, je vous emprunte votre délicieuse hôtesse.
Je recule et Anastasia m’emboîte le pas. Comme à notre habitude, nous allons à l’extérieur de la demeure. Nous sortons par la porte des domestiques et nous nous enfonçons dans la forêt.

EXTRAIT 2

La princesse me questionne soudain :

— Vous voulez bien m’aider ?

— À faire quoi ?

Quand je suis avec elle, j’en arrive à oublier certaines convenances comme le fait qu’elle ait un titre de noblesse et que je suis obligée, conformément aux exigences sociales, de l’appeler en l’utilisant. Elle n’est pas du tout comme les autres, et j’adore ça malgré moi. Son sourire appelle toujours le mien et quand nous passons du temps ensemble, il file comme le vent.

La grande brune aux cheveux noirs et soyeux répond naturellement, ne faisant semblant de rien :

— À faire rentrer Semik dans son box.

J’opine de la tête, légèrement impressionnée. Contre toute attente, elle me laisse les rênes avant de repartir vers le camion. Le puissant animal m’observe de ses yeux sombres. Je ne sais pas ce qu’Irina s’apprête à faire, mais cela ne dure qu’un instant et la revoilà à côté de Semik. Nos doigts se frôlent délicatement quand elle reprend la bride. Bride que je suis plutôt contente de ne plus avoir dans les mains. Je suis la princesse russe en restant en retrait alors qu’elle installe son cheval dans l’ancien box d’Antigone. Ce compartiment porte une histoire que j’affectionne sans en connaître la véritable raison. J’ai presque failli protester, mais qui suis-je pour interdire une telle chose à la grande Vetâla ? Duchesse Baba Yaga a bien insisté sur ce point : les Vetâla sont ici chez eux.

Je pose mon dos contre le mur à l’opposé du box pendant que la belle brune effectue des gestes précis dont elle semble avoir l’habitude. Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi à les contempler. C’est comme si elle dansait autour de Semik. Ses mouvements sont gracieux, majestueux. Quand elle a fini, elle se tourne vers moi et m’observe à son tour. Son regard a quelque chose de particulièrement envoûtant.

— Les rumeurs vous disaient plus bavarde.

Je me redresse et me racle la gorge avant de répondre :

— Il ne faut pas croire tout ce qu’on entend.

— C’est bien pour cette raison que je m’évertue à nous octroyer du temps. Quelle partie des rumeurs pensez-vous exacte ?

— Je n’ai aucune idée de ce qu’il se raconte sur moi, dis-je simplement.

Irina s’avance pour être à ma hauteur. Elle m’incite à lui offrir mon bras. Ce que je fais après avoir compris son attente. Nous marchons alors que le cheval se met à manger. Quand nous sortons de l’écurie, le camion a disparu. Nous faisons quelques pas dans le vaste jardin.

— Que vous êtes le jeune Vampyr Diancecht le plus prometteur depuis Aylce. C’est une comparaison de grand honneur.

— Malheureusement, je n’ai guère son talent et sa virtuosité au violon. Je me contente de gratouiller les cordes, et ce n’est pas remarquable, dis-je avec humour.

— Il se dit aussi que vous êtes un Vampyr succube. À en juger par vos charmes aiguisés, j’en ai déduit que cela est fort probable.

Nous marchons dans les allées boisées du domaine. C’est le printemps, tout est en fleur. C’est magnifique, et bien loin de la vision du lieu que j’ai eue la première fois que j’ai foulé ces terres. Les senteurs agréables embaument absolument toute la propriété.

— Cela est vrai. Mais vous, Princesse, n’avez rien à m’envier. Vous êtes tout à fait charmante, exquise même, si vous me le permettez.

Elle réaffirme légèrement sa prise de son bras tenant le mien.

— Ma famille est illustre pour sa maîtrise des arts de la guerre. Ces périodes douloureuses semblent paradoxalement propices à la naissance des amours, dit-elle songeuse.

 





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