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"C'était un vendredi" - Découvrez la réédition du roman de Gaëlle Cathy

| Chantal Trembley | Livres lesbiens

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Découvrez la réédition du roman de Gaëlle Cathy, "C'était un vendredi"... Quand une vie se brise et que tout espoir semble perdu, l’amour offre toujours la possibilité de se relever, même après l’insoutenable…

Résumé : Justine vit depuis plusieurs années sur une petite île de la Polynésie française, aidant au développement de l'agriculture locale. Très enjouée, elle profite de la vie avec ses amis, habitants locaux ou autres expatriés. Elle est très intriguée par Jenyfer, une Américaine séjournant sur l'île depuis plusieurs semaines sans aucune interaction avec la population. De nature très curieuse, Justine ne renonce pas malgré quelques tentatives infructueuses de se rapprocher d'elle. Elle se rend toutefois très vite compte que Jenyfer est prisonnière d'un très lourd passé. La curiosité de Justine passe très vite de l'intérêt à la compassion…et plus encore.
Justine pourra-t-elle exorciser le mal de Jenyfer ?

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EXTRAIT

Lani essaya de son mieux de lui changer les idées. Justine s’en amusait, car elle se sentait bien. Veiller sur elle ravissait son ami, par conséquent Justine le laissa planifier leurs activités. Elle s’était efforcée de ne plus penser à Jenyfer. Il n’y avait plus rien à faire ni à dire sur le sujet. Lani avait raison, ils allaient rentrer dans quelques jours et la vie suivrait son cours, et ça irait mieux de jour en jour.

Pourquoi donc se trouvait-elle, habillée pour aller se coucher, sur les petites marches du porche de la maison à presque une heure du matin alors qu’elle devait se lever dans quelques heures pour partir travailler ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à dormir ?

Elle ferma les yeux un moment et les rouvrit, regardant sur la droite comme si elle l’avait sentie. Pourquoi ne s’étonnait-elle même pas de la voir se tenir à quelques pas de leur maison, la fixant intensément ?

Jenyfer avança d’un pas, puis s’arrêta.

Et pourquoi Justine ne s’étonna-t-elle pas non plus d’effectuer elle-même les derniers pas, et prendre la main de Jenyfer pour la guider à l’intérieur de la maison et dans sa chambre ?

Pourquoi cette impression de fondre sous le toucher de Jenyfer quand celle-ci l’embrassa ?

Elle n’avait pas de mots pour ces sentiments et ces sensations. Et n’avait pas envie de les combattre cette nuit. Ou peut-être n’en avait-elle pas la force ?





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