Arkham T2
Résumé : L’amour, l’amitié, la bienveillance comme remparts à la barbarie ? Voici le tome final d’Arkham ! Devant les portes de Keren Jallen, Kidjia et Volodia ont échangé leur premier baiser. Mais leur destin d’Arkham les rattrape : le danger rôde dans la cité de l’AJF. Venues chercher des réponses, elles repartent avec un ciel assombri, des perspectives à faire froid dans le dos ! Pourtant, la vie continue, l’amour se joue des obstacles et ces femmes au destin exceptionnel se révèlent un peu plus chaque jour.
Au bord du précipice, feront-elles le bon choix pour leur survie ? Volodia délivrera-t-elle Kidjia de ses démons ?
EXTRAIT
« Point de vue : Kidjia
Tiens, Biry, encore… Une petite conversation ne peut pas nuire. Son sixième sens capte mon approche :
— Hey, Arkham, comme on se retrouve !
— De retour ?
— Comme tu le vois. Orel-Ekan, c’est mignon. Mais bon, j’ai fait le tour.
Hum… Le tour des femmes célibataires… ou mariées !
— Es-tu devenue plus raisonnable avec l’âge ?
— Ah, ah ! Kidjia, j’ai toujours adoré ton humour. La fête, c’est tout ce qui compte dans cette vie, tu sais. Profiter des petits et des grands plaisirs. Tu vas bien arriver à te lâcher un jour. Fais-moi signe ce jour-là !
— Tu oublies à qui tu parles !
Mais j’avoue que je ne déteste pas ça. Peu d’Amazones prennent le risque de me traiter comme une des leurs. Son regard cherche le mien et ses mots se font graves :
— Ne t’y trompe pas : je te respecte et je t’admire en tant qu’Arkham. Et je me réjouis de te retrouver comme partenaire de combat. Tu es… stimulante ! Mais tu es aussi une femme. Avec des envies, des besoins. Le jour où tu l’accepteras, j’espère que tu te rappelleras que je suis de retour.
— Je suis mariée.
— Oh ? Sérieusement ?
— Oui et avec la nouvelle Arkham que tu sembles trouver à ton goût !
— Non ! Alors là, tu me brises le cœur ! Mon lit ne se remettra pas d’avoir perdu deux joyaux pareils dans la même seconde.
Je ne sais pas comment je dois interpréter son sourire. Au cas où :
— N’oublie pas une chose : je ne suis pas partageuse. Et ma femme, non plus.
Elle soutient mon regard un certain temps sans rien ajouter pourtant. Je poursuis mon chemin. »