Nos 20 questions à Gaya Tameron

Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

Tout a commencé par un rêve. Une histoire qui se déroulait dans ma tête avec des thèmes forts que je jugeais important de partager.

Quels ont été vos processus d’écriture, de l’idée à la rédaction jusqu'à la finalisation ? Combien de temps cela vous a-t-il pris ?

À partir du rêve, j’ai mis sur feuille mes idées, puis l’histoire dans son ensemble. Ensuite, correction grâce à mes bêta-lectrices et réécriture. L’ensemble a pris environ deux mois.

 Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière, tout s’est fait de manière assez naturelle.

Avez-vous eu envie de toucher un lectorat particulier ? Des jeunes femmes, des hommes ?

Surtout un lectorat qui, comme moi, croit que l’amour est universel et peut panser toutes les blessures. À condition de s’accepter soi-même.

Avez-vous toujours eu envie d’être écrivain ?

Adolescente, j’en rêvais… puis cette idée est restée dans un coin de ma tête jusqu’à me rattraper. L’envie a fini alors par devenir si forte qu’elle est devenue irrépressible.

Quand écrivez-vous ? Avez-vous un rituel d’écriture, des horaires ?

Un peu n’importe quand. Il me suffit d’une feuille et d’un stylo. Dès que le besoin se fait sentir, je dois écrire.

Que représente l’écriture pour vous ?

Mon mode d’expression favori. De nature réservée, je parle peu, préférant observer et écouter. L’écriture fait partie de mon existence, une composante nécessaire à mon équilibre.

Aimez-vous lire ? On dit souvent qu’il faut beaucoup lire pour écrire, qu’en pensez-vous ?

Oui, c’est une autre de mes passions. Effectivement, je pense que la lecture va de pair avec l’écriture. Lire des œuvres très différentes permet de nourrir son propre style et d’aiguiser son sens critique. C’est essentiel, à mon avis, pour façonner sa plume.

Avez-vous des projets d’écriture ? Pouvez-vous nous en parler ?

Je travaille actuellement sur plusieurs histoires :

« Le Royaume des Ombrifers » qui est en cours de correction traite d’une jeune femme qui bascule dans un autre monde chaque nuit et se voit contrainte de combattre des hordes de monstres, pour survivre et comprendre.
Il y a aussi « Les Éléterres », un monde nouveau qui succède au nôtre. Les hommes, jugés responsable du chaos précédent par Dieu, se retrouvent relégués au rôle de reproducteurs tandis que les nouvelles créatures, des femmes ailées dirigent cet univers luxuriant.
« Amour contractuel » est l’histoire d’un amour d’adolescente en surpoids à sens unique. Sa coach a une vision bien à elle de l’amour.
« Une vie d’ange » montre un ange, prêt à tout pour tromper son ennui, quitte à devenir humaine. En quête du bonheur, qu’on dit l’apogée de tout, elle fait la rencontre d’une jeune voleuse qui va bouleverser ses convictions et son existence.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à nos lecteurs rêvant de devenir écrivain ?

Écouter son cœur et ne jamais se décourager. Il faut aussi beaucoup travailler et faire preuve de patience

Que diriez-vous à vos lecteurs et peut être futurs lecteurs ?

Un grand merci, vous faites vivre mes histoires.

Essayons de mieux vous connaître en piochant dans le questionnaire de Proust.

Quelle est la qualité que vous préférez chez une femme ?

Être indépendante, n’attendre l’aide de personne.

Et chez un homme ?

La sensibilité.

Votre principal défaut ?

Je suis une solitaire, trop parfois, il paraît.

Votre rêve de bonheur ?

Que tous ceux que j’aime soient heureux et en bonne santé !

Vos héros dans la vie réelle ?

Martin Luther King, Simone Veil et Diane Fossey.

Qu’aimez-vous lire ?

Des romans classiques, pièces de théâtre, policiers, aventure, thriller et manga.

Un auteur fétiche ?

Jules Vernes, un auteur qui a marqué mon adolescence avec « Vingt mille lieues sous les mers ».

Un livre de chevet ?

Le Maître des livres, un manga intelligent et qui valorise le livre en tant qu’objet. Un livre pour les passionné(e)s de littératures de toutes origines.

 Connaissez-vous le Canada ?

Non, mais c’est un rêve d’adolescente de m’y rendre un jour.