Moi non. Je m'attache aux mots, j'en déduis un concept, je crois.Je sais ce qu'est un fauteuil, un arbre. Ça me suffit. Même si l'auteur.e ajoute une couleur, une espèce, une taille etc, ça ne m'aide pas.Si je lis que le fauteuil est en velours, je percevrais la sensation de douceur. Par contre, si le fauteuil est orange fluo, je n'y ferais pas attention ! A moins que ce soit important pour l'histoire. Par exemple, si un personnage mentionne qu'il a horreur de cette couleur, j'aurais son émotion en tête. Une image de grimace, de plissement des lèvres, de contrariété... Mais je n'aurais pas d'image mentale du fauteuil, ni même du personnage.On appelle cela l'aphantaisie. Ça ne m'empêche pas d'écrire, mais parfois, mes bêtas me demandent d'ajouter une description à un personnage, de décrire une pièce, de fermer les portes. Il y a des auteur.e.s qui oublient que leur personnage est blond et passe au brun au milieu du manuscrit, parce qu'elle/il/iel a changé d'avis. Moi, j'ai en tête les principes, les croyances, les attitudes de mes personnages.Est-ce que vous visualisez tout ce qui se passe dans un livre lorsque vous lisez ?
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