Miroir - Romance fantastique lesbienne

"Miroir" est une romance fantastique lesbienne, un pêle-mêle de fantastique, de romance, de science-fiction. Il est plein d’humour, d’érotisme et de suspens. Un drôle de cocktail à l’image de ses deux auteures, Alexia Damyl et Hélène de Froment. L’univers d’Avril, c’est le couple qu’elle forme avec Héléna, et son travail qui la passionne. Mais au détour d’une dispute puis d’une éclipse de lune, voici que tout son monde bascule.  Jusqu’où ce bouleversement l’emportera-t-elle, et vous avec elle ?

Résumé : Après une dispute avec Héléna, Avril décide de finir sa soirée seule dans la bergerie qu'elles ont toutes les deux remise en état. Ce soir-là, le ciel est noir et la lune éblouissante. Une éclipse, un meurtre ; la face cachée de l'astre va être à l'origine d'étranges révélations.
Comment ne pas sombrer dans la folie lorsque son monde change en une seconde ? Avril comprendra-t-elle à temps les liens qui unissent son passé et son futur ?
Une chose est sûre, quelle que soit la version de son présent, deux piliers immuables demeurent dans sa vie : son travail et l'amour qu'elle porte à Héléna.

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EXTRAIT

— Avril… Tu n’as pas vraiment envie d’elle, tu le sais ! Rentre à la maison.

Mais elle va la boucler, cette voix qui me harcèle ? Avec tout ça je me rends compte que j’ai oublié de prendre mes cachets. Ma langue roule sur celle de Justine et je sens son corps frémir. Le bout de ses doigts caresse mon dos et je me cambre. Ses manières sont très tendres et douces, mais il me manque ces paroles crues qui me font perdre la boule. Je ressens de l’excitation, mais pas au point de m’abandonner complètement.

Je pose délicatement mes doigts sur les lèvres mouillées de Justine pour me dérober à son baiser.

— Excuse-moi, j’ai un cachet à prendre… Tu aurais un verre d’eau ?

— Bien sûr, je te l’apporte tout de suite.

Les fesses bien faites de mon hôtesse roulent avec coquetterie tandis qu’elle quitte la pièce. Mon regard s’attarde un instant sur mes vêtements éparpillés au sol, ce qui me tire un soupir de dépit. Je récupère mon sac par terre, en extirpe le tube et dépose les cachets dans le creux de ma main.

— Tu es malade ? 

— Rien de grave, ne t’inquiète pas…

Je saisis le verre qu’elle m’a rapporté, le bois d’un trait puis le dépose auprès des deux premiers.

Après quoi, Justine me prend par la main.

— On sera mieux dans la chambre… Viens !