5 astuces pour avancer dans vos projets d’écriture
Oui, je vous avouerai, je suis gonflée de rédiger cette chronique, moi qui n’écrit guère depuis plus de trois mois, ou tout du moins, pas plus qu’un article web par-ci par-là, ou une courte nouvelle pour l’AT des 5 ans de Homoromance Editions !
Mais, confinement oblige, réécriture et corrections, ambiance pesante et premiers rayons du soleil estival, rien n’y fait, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas se mettre au travail !
Alors qui suis-je pour vous donner des conseils afin d’avancer dans vos projets d’écriture ?
Pas vraiment la bonne personne en ce moment, ça, c’est sûr !
Bon, reformulons tout ça :
5 PIÈGES pour NE PAS avancer dans vos projets d’écriture !
Oui, dit ainsi, c’est bien plus honnête !
1 : ÊTRE DISPONIBLE PARTIR EN VACANCES
D’accord, là c’est le début de l’été, et nous sortons d’une période peu rigolote où rester enfermé chez soi était devenu la norme, alors maintenant, nous n’avons qu’une seule envie : partir !
Malheureusement, quand on est en plein projet d’écriture, en plein roman ou lors d’une réécriture, s’éloigner de son écran d’ordinateur est si dangereux !
Le métier d’écrivain requiert du temps et de la discipline, de l’assiduité et de l’endurance. Il faudrait s’y mettre tous les jours, devant ce petit carré luminescent, si ce n’est pour remplir quelques pages, mais au moins reprendre celles déjà écrites ou corriger le chapitre dernier !
Mais voilà, le sable chaud de la plage, le roulis de l’eau quand on se repose au bord de la rivière, les barbecues aux bonnes saveurs épicées qui viennent titiller nos papilles…
Non ! On reste focus on a dit !
2 : SE CONCENTRER DÉMARRER UNE NOUVELLE RELATION AMOUREUSE
Oui, ça, c’est sûr que ça n’aide pas du tout !
Non pas que l’inspiration ne vienne pas auprès de sa belle, tant au niveau des sentiments qu’au niveau des scènes plus... sensuelles, dirons nous, mais la concentration n’est pas vraiment au rendez-vous, ELLE…
L’écriture d’un roman demande bien souvent de se plonger tout entier dans son univers, de vivre auprès de ses personnages et souvent d’eux seuls. Nous les écrivains, ressemblons souvent à des autistes quand on en en pleine rédaction, on est dedans, on n’est plus là ! Quitte à en oublier de manger (demandez à notre Kyrian Malone !), ce qui n’est pas génial pour organiser un repas romantique en tête à tête ; ou à en retarder l’heure d’aller au lit (l’insomnie bien connue de l’auteur !) ce qui, évidemment, n’est pas forcément non plus du goût de notre moitié...
3 : RESTER CENTRÉ SUR UN SEUL PROJET COMMENCER QUINZE HISTOIRES EN MÊME TEMPS
Pour avancer dans vos projets d’écriture, un bon conseil, consacrez-vous à UN SEUL projet à la fois !
C’est à dire pas du tout comme moi présentement…
Certains auteurs vous diront pouvoir jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Bravo à eux.
Mais après moult prises de renseignements : ils sont rares… et bien souvent, ceux-là qui mènent plusieurs combats à la fois, les mènent bien plus longtemps, et le plus souvent, ne vont jamais réellement jusqu’à la fin…
N’oublions pas qu’une fois le roman écrit, l’affaire n’est pas tout à fait bouclée : il reste la correction, les énièmes relectures, les mises en pages, les corrections de la correctrice, la recherche des coquilles, la millième relecture… alors rajoutez à cela d’autres histoires, d’autres projets et d’autres « dossiers » et je vous le garantit, la schizophrénie ne tardera pas à vous tomber dessus !
Et je sais de quoi je parle !
4 : ÊTRE SEUL AVOIR DES ENFANTS À LA MAISON
Le travail d’écriture demande du calme.
Parfois – souvent – du silence.
De la disponibilité.
De la concentration.
Donc, à part si vos enfants ont trente-cinq ans et sont sans enfants (oui parce que sinon, ils risqueraient de vous les confier à la garde le temps qu’ils se fassent un resto en amoureux !), essayer d’écrire avec des marmots terreurs démons salopiots euh... adorables bambins dans les pattes, c’est la « cata » assurée !
(Mais j’aime mes enfants, hein, n’appelez pas tout de suite les services sociaux, merci !)
5 : ÊTRE CASANIER VIVRE DANS LE SUD DE LA FRANCE
On en revient au premier point, je vous l’accorde, mais le soleil, c’est si bon !
Quoique le problème ne se pose pas seulement pour les sudistes : j’ai ouï dire que certaines lectrices du Nord passaient leurs journées allongées nonchalamment au bord de la piscine, avec une eau à 29° (Nathalie Caron tu m’as assez fait baver>< ), au lieu de lire assidûment les livres de HR !
Il est vrai qu’être un ermite asocial allergique au soleil aide, en ces temps estivaux, à la bonne réussite d’un projet littéraire, ou tout du moins, à une bonne concentration sur l’écriture de son roman.
Mais bon.
Faut savoir aussi décompresser.
Le stress, ce n’est pas bon pour l’inspiration !
Marcia GARY, pour vous servir ;)