Malédiction : L'intégrale
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EXTRAIT:
Je n’arrive pas y croire ! Cette foutue Loyac me fait poireauter. Je regarde l’heure à ma montre et j’essaie de me calmer, mais je suis vraiment en colère. Quand je lui ai demandé de me retrouver après le cours vers dix-sept heures, elle m’a dit oui ! Je déteste qu’on me fasse faux bond. Je marche de long en large devant ma voiture en essayant de rester calme. Mais, plus j’y pense, moins j’y arrive. Je donne un violent et puissant coup de poing sur le capot qui s’enfonce de plusieurs centimètres. Ma respiration est rapide. Je ne peux pas y croire ! Je venais pour lui faire des excuses, et elle...
J’attrape mon portable et appelle Owen.
— J’ai besoin d’aide. Passe me chercher sur le parking du lycée.
Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Il faut que je me calme. Ana ! C’est de sa faute à elle aussi, c’est elle qui m’a obligée à m’excuser. Je
continue de marcher de long en large quand j’entends le pick-up d’Owen. Il se gare à côté de moi et descend.
— Qu’est-ce qui… Wouah, Rhya !
Il s’approche vivement de moi et essaie de me stopper.
— Mets ça.
Il me tend ses lunettes de soleil que je saisis, sans réfléchir. Mes yeux doivent briller comme jamais.
Hors de moi, je lui dis :
— Cette foutue Loyac m’a posé un lapin !
Owen m’observe moi, puis ma voiture. Il grimace et reprend incertain :
— Je ne suis pas sûre qu’elle apprécie grandement ce passage à tabac.
— Je sais ! Mes parents vont me tuer ! Je voulais leur montrer que je me contrôlais pour m’inscrire à l’option sportive. À cause de cette foutue fille, je ne pourrai pas !
Mon cousin s’avance vers moi et pose doucement sa main sur mon épaule. Puis elle glisse et il me prend par la nuque d’un geste lent.
— T’inquiète pas, j’ai une idée. Grand-père a de la place dans le hangar. On y met ton 4x4 et on viendra le réparer le week-end. En attendant, tu peux lui demander de te prêter une des motos ?
— Et qu’est-ce qu’on va lui dire pour ça ! cédé-je en montrant le capot.
Owen grimace. Il s’écarte de moi, regarde tout autour
calandre. L’impact est tellement puissant que ça s’enfonce jusqu’à ma propre marque.
— Voilà, maintenant on peut dire que tu t’es pris un arbre ? dit-il incertain.
Je ferme les yeux et secoue la tête. J’aurais dû appeler Ana.
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