Associées Jen et Alannah : Et après ?
EXTRAIT :
Je pense que je ne suis plus amoureuse d’elle depuis un certain temps. Sinon je n’aurais pas accepté l’entrée de Gaby dans sa vie aussi facilement. Pourtant, j’ai comme une impression de vide. Elle n’aura plus besoin de moi comme avant. J’en suis heureuse pour elle. Mais ça fait mal cette absence à venir. Le lien privilégié que nous avions va forcément se distendre. Un peu, beaucoup, je ne sais pas. En cet instant, c’est vraiment une immense tristesse qui me submerge. Je ne le veux pas, je suis heureuse pour elle et j’essaie de me raccrocher à ça mais c’est plus fort que moi : des larmes coulent lentement. Je respire profondément en effaçant les traces de ma peine et je me concentre de nouveau sur le soulagement de ce dénouement inattendu et positif. Je vais devoir orienter ma vie sentimentale différemment. Au fond, je ne suis pas dupe : j’ai toujours gardé l’espoir que Dylan finisse par s’intéresser réellement à moi. Pas mon cerveau mais mon cœur, oui, sans aucun doute.
Une légère brise vient entrouvrir un peu plus les pans de ma chemise. Mes seins réagissent à cette fraîche caresse. Je pourrais presque imaginer que ce sont les mains légères d’une amante de passage. Je n’ai pas fait vœu d’abstinence pendant cette période et, les histoires d’un soir, j’en ai eu mon compte. La séduction c’est bien, c’est excitant. Mais une vraie relation, c’est autre chose. J’aimerais avoir une épaule sur laquelle me reposer de temps en temps. J’aimerais prendre soin d’une femme. De ma femme. Il suffit de la trouver. Bonne blague ! C’est pas si facile...
Un SMS interrompt ma réflexion :
Alannah : Jen ? Tu dors, ma belle ?
Moi : Non. Pourquoi ?
Alannah : On peut discuter ?
Moi : Je t’écoute.
Alannah : Chez toi ou chez moi ?
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