— Allo, dit Abigaël en décrochant, une fois qu’elle l’eut retrouvé.
— Ah mon amour, j’arrive enfin à te joindre, heureusement que tu as laissé un message, sinon je me serai inquiétée, dit sa compagne avec un tantinet d’affolement.
— Je suis désolée, tu connais Zack, quand il me voit, il ne me lâche plus, s’excusa-t-elle.
— Non, c’est rien, tu as laissé un message, c’est juste que tu me manques, avoua-t-elle.
— Toi aussi tu me manques, mais on se voit demain, ça va passer vite, se persuada-t-elle.
— J’espère, enfin pour moi ça devrait aller, avec cette autopsie, je ne m’en sors pas, se plaignit-elle.
— Ah ? Le corps te donne du fil à retordre ? demanda-t-elle, s’intéressant au travail de sa future femme.
— Un peu oui, d’après mes premières analyses, je suggérerai un suicide par arme à feu, mais il y a un truc qui me gêne, j’ai plus l’impression d’avoir affaire à un meurtre maquillé en suicide, il y a des éléments qui ne concordent pas, expliqua-t-elle.
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