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"Brûlant comme l’Enfer" la nouvelle romance MxM de Emmanuel Taffarelli

| Admin | Livres gays

Brulant Enfer Taffarelli Ebook Gay Mm Pdf Epub Mobi

Préparez-vous à avoir très chaud! Le dernier roman d'Emmanuel Taffarelli est un concentré d'adrénaline et de testostérone. La tension monte quelque part en Arizona, dans le sud des États-Unis, et personne n'en sortira indemne. Les corps à corps seront à la hauteur des désirs fulgurants et de la puissance des sentiments. Une histoire d'hommes, assurément.

Résumé de l'ouvrage

Vétéran de la guerre d'Irak, Ed Gibson est devenu videur. Il est engagé pour assurer la sécurité de l'El Diablo, le club le plus mal famé de cette partie de l'Arizona. Il va devoir y affronter un redoutable cartel mexicain qui entend utiliser le club comme plaque tournante du trafic local de stupéfiants. Il y rencontre également l'amour avec David Fender, un jeune médecin qui va changer sa vie d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginée. Jusqu'à ce coup de foudre, Ed n'avait rien à perdre...

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Format papier de "Brûlant comme l’Enfer"

Format ebook de "Brûlant comme l’Enfer"

Tropes et thèmes

  • 1. Les opposés s'attirent
  • 2. Romance en période de guerre
  • 3. Rencontre inattendue
  • 4. Sauvetage
  • 5. Combat pour la justice

Extrait de livre

Ed était presque persuadé qu’Ambrosio avait une érection sous son jogging assez large. Il avait beau arborer une alliance rutilante à sa main gauche, il devait goûter à d’autres plaisirs.

— Vous êtes un homme solide, aussi bien mentalement que physiquement, poursuivit Ambrosio avec une certaine onctuosité dans le ton. Vous savez fédérer et être persuasif.

Il pensait certainement à son imbécile de neveu comme il le qualifiait lui-même, et à la façon dont l’équipe s’était retournée contre ce dernier. Une partie de son esprit était également occupé par d’autres pensées beaucoup plus charnelles et inavouables en l’état.

— Quelle est votre idée précisément, Monsieur Sandoval ?

Ambrosio adopta un ton suave qui trahissait son for intérieur.

— Que vous fassiez pression sur Stan Gretsch pour qu’il accepte l’offre très généreuse que je compte lui faire pour l’achat du club.

— Et j’y gagne quoi ?

— Vous toucherez un bonus plus que substantiel et je vous confierai la direction du nouveau club. Vous serez plus riche que vous ne l’avez jamais été, Monsieur Gibson.

Ambrosio s’arrêta là, observant la réaction d’Ed. Celui-ci ne répondit pas. Dès qu’Ambrosio avait parlé d’une offre, il s’était douté de quelque chose dans ce goût-là. Sandoval ne s’embêtait pas avec les formes, il disait ce qu’il pensait sans circonvolutions de langage.

Le langage, justement. Ed sourit, ce que remarqua Ambrosio, qui se détendit.

— Je peux vous poser une question personnelle, Monsieur Sandoval ?

— Je vous en prie.

— Je vous écoute parler depuis dix minutes et, ne le prenez pas mal, votre façon de parler n’est pas du tout à votre image.

Ambrosio ne s’attendait pas à ça.

— Comment ça ?

Ed se contenta de hausser les épaules et considéra Ambrosio dans son jogging avec sa chaîne en or qui dépassait sur le tee-shirt.  

— Je… Je comprends, fit enfin Ambrosio, un peu décontenancé. J’ai fait quelques études ici, aux États-Unis. Il doit m’en rester quelque chose. C’est bien utile, parfois.

Il se redressa et se pencha vers Ed, les coudes sur les cuisses, comme s’il allait lui faire une confidence – ce qui était le cas :

— Vous savez, Monsieur Gibson, dans la branche dans laquelle je travaille, je n’ai pas souvent l’occasion de croiser quelqu’un d’un peu érudit. Mes employés sont fidèles et font ce que je leur demande, mais ça s’arrête là.

L’instant d’après, la lueur dans les yeux d’Ambrosio parut s’éteindre alors qu’il fixait un point quelque part entre les jambes d’Ed.

— Je n’ai pas fait d’études, répondit Ed. J’ai rejoint tôt le monde du travail.

Les yeux d’Ambrosio s’allumèrent à nouveau. Un peu plus et il se serait mis à pleurer.

— Vous êtes intelligent, Monsieur Gibson, et ça se sait. Autrement, Stan Gretsch n’aurait pas traversé le pays pour aller vous chercher pour un travail de videur.

La pommade que lui passait Ambrosio était insupportable pour Ed. Il aurait voulu partir tout de suite. Sandoval continua, l’air de rien. Sa voix se fit plus profonde.

  Et puis, vous êtes plutôt bien fait de votre personne, ce qui ne gâche rien…

Ed ne dit rien dans un premier temps.

Voilà, on y était.

Depuis le début, cette conversation ne tournait au fond qu’autour de ça : Ambrosio se voyait bien coucher avec Ed. Pas l’inverse. Un ange passa entre les deux hommes. Puis :

— Monsieur Sandoval, je refuse votre offre.

La phrase traversa l’air comme une flèche jusqu’aux oreilles d’Ambrosio qui se figea un instant. Il se reprit :

— Vous devriez prendre le temps d’y réfléchir, je comprends que ce soit un peu brusque après ce qui vous est arrivé.

— C’est tout réfléchi.

Ambrosio fixa Ed d’un regard étrange avant de se tourner vers le grand tableau sur le mur.

— Vous savez ce que représente ce tableau ?

Ed regarda la bataille sur cette reproduction. Il ne répondit pas, laissant Ambrosio dérouler le fil de sa pensée.

— C’est la bataille d’Alamo, en 1836. Un tableau de Robert Onderkonk.

Ambrosio faisait l’érudit alors qu’il lui suffisait de lire le titre et le nom de l’auteur en bas, à droite. Le plus intéressant était à venir :

— C’est l’histoire d’un massacre. Ceux qui ont refusé la marche des choses ont été tués.

Il se retourna vers Ed, les yeux plus noirs que du charbon.

— Vous croyez quoi ? Que je vais laisser Stan Gretsch faire ce qu’il veut et abîmer mon business sans rien dire ?

Pour une raison indéfinissable, Ed avait pris confiance, il savait qu’il sortirait vivant de cette maison ce soir, quoi qu’il dît ou fît. Parce qu’Ambrosio était certes vexé d’un refus de sa part, mais qu’il admirait en même temps qu’on s’opposât à lui, qu’Ed particulièrement lui répondît non. C’était de l’ordre d’une tension sexuelle que Sandoval entretenait malgré lui.

 

 





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