7 astuces pour contrer le syndrôme de la page blanche
Être assis devant son écran ou sa page et ne pas réussir à commencer à écrire est une expérience frustrante, parfois décourageante. Il n’y a qu’un seul remède : écrire. Nous savons, Lou et moi, que c’est loin d’être facile dans ces instants où rien ne vient.
Devant une page blanche, il arrive qu’on n’ait plus aucune idée malgré l’inspiration folle qui pouvait nous animer quelques heures ou jours auparavant. L’hésitation est de la partie, elle fait place au doute et à l’arrêt provisoire de l’aventure d’écriture.
Dans cette situation, voici nos astuces :
1 : Soufflez un bon coup et prenez un moment pour vous souvenir de l’émotion qui vous a traversée.
2 : Posez-vous les bonnes questions : Comment est née l’idée ? Quand avez-vous eu une idée précise de ce que vous avez voulu écrire ? Est-ce que vous avez écouté une musique ? Regardé une vidéo ? Entendu quelqu’un parler ? Lu un article ? Vu une scène inspirante à la télévision ou à l’extérieur ? Certains esprits fonctionnent comme une toile dont un élément inspire une cascade d’idée. Ça peut être intéressant de retrouver la source de votre inspiration, de façon consciente ou inconsciente.
3 : Chassez le stress environnant et revivez votre idée, visualisez-là, une fois, deux fois, avec plus de détails et… écrivez.
4 : Écrivez même si les premières lignes ne vous conviennent pas, même si elles vous frustrent. Posez vos idées, vous y reviendrez. En vous relisant, vous vous corrigerez, vous ajouterez des détails ou supprimerez des parties, mais vous aurez rattaché les wagons.
5 : Si au contraire, devant votre page blanche vous vous sentez vide de toute idée, demandez-vous dans un premier temps si cet horaire est le meilleur pour vous. Si vous n’avez pas le choix de l’horaire, prenez cinq minutes pour faire le vide, pour vous détendre, pour passer de ce que vous faisiez avant d’être assis/se sur cette chaise à ce moment où vous allez éprouver l’une des plus grandes libertés.
6 : Quelque chose qui nous aide beaucoup à Lou et moi dans ces moments-là, c’est de relire un ou deux chapitres précédents. Ça a le don de nous faire raccrocher les wagons et de renouer avec les émotions et les idées laissées en suspens lors de notre dernière séance d’écriture. Là, l’exercice difficile est comme celui cité au-dessus, à la fin de sa lecture, il ne faut pas faire demi-tour, il faut écrire ! Encore une fois, même si ça ne nous plaît pas sur l’instant, il faut se dépasser pour retrouver ce fil invisible de l’inspiration. Après l’effort, le réconfort, vous serez lancé pour de nouvelles pages !
7 : Et si rien n’y fait ? Si malgré vos efforts rien n’y fait, alors il faut peut-être vous laisser un peu de temps et retenter l’expérience à un autre moment. Certaines pages blanches sont de bon augure. N’en ayez pas crainte. Parfois, être face à une page blanche et le reconnaître sans se sentir mal c’est se donner la chance de s’interroger et de laisser mûrir une idée pour le meilleur.
Bonne inspiration !
Cherylin & Lou