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C'est quoi une bonne histoire LGBT ?

| Chantal_Trembley | Actualités

Histoire lesbienne ou gay, c

Ecrire une bonne histoire LGBT, c'est tout un challenge. De part mon expérience en lecture et mes diverses échanges dans le milieu littéraire, je peux vous assurer qu'il n'y a pas de réponse figée à cette question, mais uniquement des généralités. Pourquoi ? Parce qu'une bonne histoire le sera pour dix personnes et ne le sera pas pour dix autres, tout dépendra des goûts et attentes de chacun. Voici comment, lors d'une réunion, notre équipe à pu déterminer ce qu'était, d'une façon globale, une bonne histoire.

Sommaire

1. Une histoire LGBT qui raconte quelque chose

Cela peut paraître évident, mais ça ne l'est pas pour tout le monde. Si vous décidez d'écrire un livre, ayez quelque chose à raconter et plus aurez de choses à raconter, plus vous aurez de chance d'écrire un bon livre. Peu importe le fait que votre histoire ressemble à d'autres histoires déjà traitées par d'autres auteurs. Comme l'explicite notre image d'illustration ci-dessus "The secret of good writing is to say an old thing in a new way", traduction "Le secret pour bien écrire, est de dire ce qui a déjà été dit, d'une nouvelle façon". Ce qui compte c'est la façon dont vous, vous la raconterez. Peu importe si votre histoire déplaira à certains, le thème, les sujets que vous traiterez ne plairont jamais à tout le monde. Alors racontez ce que vous avez à dire si vous trouvez vous-même, votre sujet passionnant.

2. Une histoire LGBTdont vous êtes le premier lecteur

Plusieurs auteurs sont d'accord pour dire qu'ils sont parfois les premiers à être surpris par la tournure des événements de leurs histoires. Être le lecteur de son livre c'est se laisser emporter par votre créativité, par l'âme que vous aurez donner à vos personnages, aux actions décidées. Ne soyez pas figés dans une idée, laissez-les s'exprimer au gré de vos inspirations, prenez des notes, ayez l'esprit ouvert sur toutes les possibilités que votre histoire peut offrir.

3. Une histoire LGBT qui soulève des interrogations

Voici les questions qu'un lecteur se pose, consciemment ou non, et que les lecteurs d'un comité de lecture soulèveront pour remplir leur fiche.

  • Quel est le message de l'auteur ?
  • Comment le transmet-il ?
  • Nous fait-il réfléchir ? Si oui, à quoi ?
  • Comment l'auteur nous accroche-t-il à son histoire ?
  • Quel profondeur a-t-il donner à ses personnages ?

4. Une histoire qui se lit facilement

"Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement" disait Nicolas Boileau. 

Quand vous aurez déterminé à quel type de lecteur s'adresse votre livre, vous adapterez votre niveau de langage en conséquence. On s'entend qu'un conte pour enfant ne sera pas rédigé comme un essai philosophique. Les lecteurs de littérature LGBT veulent se détendre, passer un moment agréable sans être obligé de prendre un dictionnaire toutes les trois lignes pour comprendre ce que vous écrivez. Ils veulent lire un texte fluide, bien écrit, simple et sincère. 

5. Une histoire originale

L'originalité ne se mesure pas seulement par l'unicité d'un récit ou d'une intrigue. Dites-vous bien que presque tout a déjà été traité, que ce soit dans le genre policier, fantastique, drame, science-fiction, etc... Si on prend l'exemple de la saga "Harry Potter", J.K. Rowling n'a jamais inventé la magie ou la sorcellerie et pourtant, la saga est unique, aussi bien par le style de l'auteur que la profondeur des personnages, des intrigues développées autour des thèmes abordés. Comprenez bien que les thèmes de bases seront difficilement originaux mais ce qui fera la différence aux yeux des lecteurs est ce que vous en ferez !

6. Suspens, action, romance...

Tenir en haleine le lecteur est primordial. Que vous choisissiez de mettre l'accent sur le suspens romantique ou de l'action, vous devez saisir l'attention du lecteur du début à la fin de votre roman et, si possible, dès la première page. Ne tournez pas autour du pot, entrez dans le vif du sujet. Dites-en suffisamment sans trop en dire. Un exercice difficile qui nécessitera que vous trouviez le juste milieu pour garder le lecteur accroché aux pages de votre histoire lesbienne ou gay qu'il tournera.

7. L'importance des détails

Pourquoi la plupart des adaptations cinématographiques sont rarement à la hauteur du livre dont elles sont adaptées ? Pour deux raisons.

  • La première, parce qu'il manquera toujours ces petits détails que les metteurs en scène ou scénaristes n'ont pas su ajouter aux scripts tels que l'auteur les concevait ;
  • La deuxième, parce qu'un scénariste n'a pas les mêmes libertés et contraintes qu'un auteur qui en est dépourvu. 

Les détails font la différence alors soyez-y attentifs et ne les bâclez pas. Ils sont déterminant et permettent de donner toute la profondeur à vos personnages et aux décors de vos intrigues. La meilleure façon d'être minutieux dans les détails est de se fier à nos propres sens...

8. L'importance des cinq sens

Ecrire un livre, c'est décrire une ambiance, transmettre les émotions qui s'y rapportent, et pour décrire un auteur doit toujours penser à :

  • Ce qu'on voit,
  • Ce qu'on entend,
  • Ce qu'on sent
  • Ce qu'on goûte
  • Ce qu'on touche

Ex : "Les rayons du soleil réchauffaient son visage. Elle regardait l'océan à perte de vue, écoutait le ressac des vagues sur les rochers, percevait l'air iodé entrer dans ses poumons..."

Ci-dessous, un exemple en vidéo qui décrit l'importance des descriptions et du message que vous transmettez à travers vos mots :

8.1. Vous aussi, dites-nous ce qu'est pour vous une bonne histoire LGBT...

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