Conseils d'auteurs

La méthode "Save the Cat", développée par Blake Snyder, est une approche de l'écriture scénaristique qui a révolutionné la manière dont les histoires sont structurées, non seulement pour les films, mais aussi pour les romans. Snyder, un scénariste hollywoodien à succès, a publié son ouvrage "Save the Cat! The Last Book on Screenwriting You'll Ever Need" en 2005, offrant aux écrivains une formule claire et précise pour créer de bonnes histoires. Le titre "Save the Cat" vient d'un conseil donné par Blake Snyder pour rendre un personnage principal plus sympathique : lui faire accomplir un acte de bonté, comme sauver un chat, dès le début de l'histoire. Si vous êtes un auteur qui préfère écrire selon un plan précis, cette méthode vous plaira. Sommaire  Importance de la structure dans l'écriture de romansComparaison avec d'autres méthodes d'écriture (Flocons de neige, Voyage du héros)Les étapes de la méthode "Save the Cat"Application de la méthode au roman "Hunger Games"Avantages et limites de la méthodeConseils pratiques pour les écrivainsOrigine et philosophie de "Save the Cat" 1. Importance de la structure dans l'écriture de romans La structure narrative est l'ossature de t...

Écrire n'est que le début du voyage si vous projetez d'écrire à temps plein, un voyage passionnant mais aussi semé d'embûches. Que vous soyez un auteur débutant ou chevronné, il y a toujours des moments de doute, des défis à surmonter et des critiques à encaisser. C'est pourquoi nous avons compilé une série de petits conseils pratiques et motivants pour vous aider à naviguer dans le monde de l'écriture. Ces astuces, glanées au fil des années et issues de diverses expériences, sont destinées à vous inspirer, à vous encourager et à vous rappeler que vous n'êtes pas seul.e dans cette aventure. Prenez ce qui vous parle, jetez ce qui ne résonne pas avec vous, et surtout, continuez à écrire avec passion. Les lignes qui suivent ne sont pas des règles gravées dans le marbre, mais des suggestions... Sommaire Finissez votre bouquin avant de demander l'avis d'un lecteurInvestissez en vous-même. Cultivez vos compétences et votre créativité quotidiennementN’attendez pas le "bon moment" pour vous lancer, il n’existe pas.Entourez-vous de personnes qui vous poussent à vous dépasserSoyez critique envers vous-même.Écrivez pour vous, pas pour les autres.Le respect et le soutien ne sont pas gr...

D’habitude, je lis. Là, je prends ma plus belle plume pour vous raconter mon quotidien de lectrice du comité de lecture de Homoromance Editions. J’ai postulé un beau jour de juillet 2021 et depuis, comme une drogue, je lis, inlassablement, le manuscrit du moment. Parfois, quand mon emploi du temps est trop chargé, je fais une petite pause, mais au final, je finis toujours par revenir. Une drogue, je vous dis ! Être membre du comité me procure beaucoup de joie, je trouve ça hyper gratifiant de découvrir un roman en avant-première ! Et quand le roman voit le jour et qu’on découvre la couverture, on se dit qu’on a un peu participé (en moindre mesure, bien évidemment) à sa publication. En 3 ans, j’ai lu une trentaine de manuscrits. Et à force d’en lire, d’en faire des retours, je me suis dit qu’il serait intéressant de donner quelques petits conseils pour tou.te.s les auteurices qui souhaitent se lancer dans l’aventure. Des conseils sortis de mon retour d’expérience afin de vous aider (et aussi de nous aider nous !). Vous êtes prêt.e.s ? Sommaire Faites relire votre manuscritUtilisez un logiciel de correctionHomoromande éditions a une charte/normeUn ennemi redoutableLes “qu-”...

J'aime les méchants. Bien souvent, je construis mes méchants bien avant mes gentils. Sans un bon méchant, il me semble impossible d'obtenir une bonne histoire, une intrigue captivante et du suspens ! Le méchant - ou anti-héro - est primordial ; sans lui, le héros ou les héros n'ont pas de raison d'être et perdent toute saveur. Pour vous résumer l'idée : soigner son méchant, c'est s'assurer de réussir son gentil. Il est crucial de se souvenir qu'un méchant n'est pas simplement un élément que l'on ajoute à une histoire ; il doit être travaillé, approfondi, mystérieux car c'est tous ces aspects qui vont permettre de donner de la texture et plus de dimension à votre héroïne ou votre héros. Qu'il soit une entité dotée de conscience ou un événement X ou Y mettant en péril votre héros, il est essentiel de lui apporter le plus grand soin, au point même d'accepter que vos lecteurs puissent finir par l'aimer, voire le préférer à votre héros. L'anti-héros, avec ses nuances et ses complexités, est l'essence même de la réussite de votre livre et je vous propose 5 astuces pour le travailler.

C'est quoi une 4e de couverture ? C'est très souvent le deuxième élément qui capte l'attention de vos lecteurs quand ils retournent le livre pour en lire le résumé et les autres détails qui peuvent être proposés par l'éditeur. Cet élément est donc déterminant et écrire une bonne quatrième de couverture ne s'improvise pas car la quatrième de couverture joue un rôle crucial, souvent sous-estimé. Cet espace à l'arrière d'un livre est bien plus qu'une simple synopsis (ou parfois une biographie succincte de l'auteur). C'est un outil puissant, une invitation séduisante adressée au lecteur potentiel, conçue pour captiver, intriguer et convaincre.

L'idée de cet article m'est venue au détour d'une conversation avec une autrice qui déplorait, en tant que lectrice, que certaines idées géniales étaient parfois mal exploitées, pas assez creusées ou manquaient de profondeur. Voilà 15 ans que j'ai des idées... une dizaine par jour en moyenne. Des petites, des grandes, des farfelues, des idées sérieuses, d'autres rigolotes, d'autres inutiles qui ne permettent même pas d'écrire un seul chapitre de roman. Vous aussi vous en avez certainement, n'est ce pas ?

Connaissez-vous la règle des 5 "Pourquoi" ? Je l'ai découverte récemment dans une vidéo de coaching d'entreprise et je me suis dit qu'elle était absolument géniale à appliquer dans l'écriture. C'est une méthode simple mais incroyablement puissante et vous allez très vite en comprendre les raisons ! Cette technique a le pouvoir de révéler des insights profonds, que ce soit dans la gestion d'entreprise, la résolution de problèmes ou même la créativité ! Je suis étonnée de n'avoir jamais croisé d'article sur ce sujet, donc j'ai d'autant plus de plaisir à vous en parler dans notre article du jour.

Une autrice a récemment posé une question pertinente dans notre groupe d'écriture : Comment éviter de copier un sujet déjà abordé ? La réponse est simple : c'est inévitable. A titre de comparaison, dites-vous qu'il n'y a que 7 notes musicales et pourtant des artistes parviennent encore à faire des tubes ! La note est une chose, l'enchaînement, la rythmique, les dérivés de chaque note, feront la différence entre un morceau commun et un autre innovant. Si on est réfléchi bien, quel que soit l'art, tout semble avoir été fait et refait, parce que la littérature, à travers les âges, a exploré une gamme incroyablement large de thèmes, d'idées, et de récits. Depuis les épopées anciennes jusqu'aux romans contemporains, les auteurs ont sondé les profondeurs de l'expérience humaine, rendant presque chaque aspect de la vie sujet à discussion. Cela ne signifie pas pour autant que la création littéraire est vouée à la répétition. Au contraire, cette richesse d'histoires antérieures offre un terreau fertile pour l'innovation et la réinterprétation. Chaque époque apporte ses propres perspectives, ses propres questionnements, enrichissant ainsi les thèmes déjà existants. Les auteurs moderne...

Dans le vaste monde de l'écriture et de l'édition, vous entendrez souvent le terme "bêta-lecture" et "bêta-lecteur". Mais kesako une bêta-lecture ? La bêta-lecture est un terme fréquemment évoqué dans le monde éditorial mais son importance et son rôle précis restent souvent méconnus. À la croisée entre la première ébauche complète et le produit final, la bêta-lecture est une étape critique dans le processus de création d'un livre et nous allons vous expliquer tout cela en détail dans cet article ! N'hésitez pas à l'ajouter à vos favoris, il vous sera très utile lors de vos demandes de "Bêta" afin de clarifier vos attentes et les processus qui s'y rapportent.

Comment rédiger l'incipit parfait pour mon roman ? C'est un exercice que j'aime particulièrement et auquel je réfléchis parfois pendant des semaines. Comment vais-je réussir à accrocher les lecteurs dès les premières lignes ? Quelle technique utiliser ? Comment introduire toute l'intrigue de mon roman en quelques mots ? Autant les questions sont simples, autant trouver les réponses n'est pas si compliqué ! Mais avant tout, qu'est-ce qu'un un incipit ? Je suis certaine que la plupart des auteurs n'en ont aucune idée et peuvent parfois en écrire de superbe sans savoir de quoi il s'agit ! Définition de incipit : un incipit, c'est cette première phrase ou ce premier paragraphe qui donne le ton de votre ouvrage, installe l'ambiance, et saisit l'attention du lecteur. Il peut être mystérieux, direct, énigmatique ou même totalement déroutant. Sa mission ? Faire en sorte que le lecteur ne puisse pas poser le livre. Dans notre article du jour, nous allons explorer les secrets des incipits pour vous aider à en rédiger des percutants.

Parlons d'arnaques à l'édition de la part de maison d'édition se faisant passer pour des maison à compte d'éditeur. Dans l'univers littéraire, la publication d'un ouvrage à compte d'éditeur est un rêve pour de nombreux écrivains. Cette forme d'édition, où l'éditeur prend en charge l'ensemble des frais liés à la publication et à la distribution du livre, est souvent perçue comme un gage de professionnalisme et de reconnaissance. Cependant, un phénomène inquiétant émerge dans le paysage éditorial : certaines maisons d'édition, se prétendant à compte d'éditeur, organisent des levées de fonds et des campagnes de financement participatif, brouillant les lignes entre les différents types d'édition et mettant en danger les droits et les aspirations des auteurs. Ces pratiques, qui mélangent les caractéristiques du compte d'éditeur et du compte d'auteur, peuvent créer une confusion significative et induire en erreur les auteurs en quête de publication. Les auteurs, souvent animés par le désir de voir leur œuvre publiée, peuvent se retrouver pris au piège dans des contrats d'édition obscurs et potentiellement préjudiciables, où les frontières entre les obligations de l'éditeur et cell...

D'où vient l'idée de faire lire les livres par des "Sensitive Reader" ou "Lectrices sensibles" ? Devenir lectrices ou lecteurs sensibles est aujourd'hui une vraie profession qui se démocratise aux Etats Unis et qui a pour but de vérifier dans les ouvrages des auteurs le moindre petit propos susceptible d'offenser une communauté. L'idée de recruter une lectrice sensible pour vos romans lesbiens vous a-t-elle déjà traversée l'esprit ? Personnellement, oui, et je vous explique tout ça plus bas...

Les petites ME, ou les ME de niche - comme la notre spécialisée en romances LGBT - ne bénéficient pas des mêmes moyens de distribution des ME classiques. Pour cette raison, nous aimons fournir à nos autrices et auteurs des conseils, des astuces, des micro-formations, afin de les aiguiller à travers les possibilités promotionnelles qui s'offrent à eux s'ils ont envie de s'investir. Ces astuces sont généralement fournies dans notre groupe privé dédié aux auteurs et nous avons décidé de les mettre en ligne directement sur le site pour ne pas qu'ils se perdent dans nos archives. Découvrez ci-dessous la compilation de la Masterclass dédiée à la marque que les autrices et auteurs incarnent. A travers quelques petits exercices, vous pourrez vous aussi travailler à la visibilité de vos ouvrages qui repose essentiellement sur votre image.

Dans le monde de l'écriture, j'ai récemment réalisé qu'il existait deux types d'auteures : d'un côté, les victimes du syndrome de l'imposteur et de l'autre, les victimes de l'effet Dunning-Kruger. Le premier est caractérisé par une tendance à douter de ses compétences et à sous-estimer ses réalisations, ce qui peut passer pour un excès d'humilité ou de la modestie ; tandis que le second se manifeste par une surestimation de ses propres compétences, autrement dit, une marque bien connue des auteurs qui ont pris la grosse tête alors qu'ils sont, en général, bien moins compétents que les premiers. J'ai donc décidé de vous concocter un nouvel article, non sans humour - parfois caustique - pour vous présenter ces deux personnalités que je croise dans mon entourage littéraire depuis environ 15 ans... Mon article sera écrit en parlant des autrices et écrivaines, car je ne connais pas suffisamment de messieurs de la sphère littéraire de la romance de niche pour généraliser mes observations qui sont, je le souligne, totalement subjectives et traduites - je le précise aussi - par mon prisme autistique.

Avant d’être signées, publiées et diffusées, Lou et moi avions chacune notre propre vision de ce en quoi consiste le travail d’auteure. Au cours de nos discussions, nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas la même vision des choses. Nous avons décidé d’en discuter et de vous proposer cet article.  Les points que nous aborderons concernent nos propres impressions et notre approche du métier. Certains sujets seront valables pour l’ensemble des auteurs, d’autres le seront moins.  Enfin, pour préparer cet article, nous avons lancé des sondages sur nos réseaux sociaux pour demander à notre lectorat quelle est sa vision du métier d'auteur. Trois choses sont revenues en majorité dans les réponses : écrire beaucoup, faire des recherches et être riche. Si c’est vrai pour deux des réponses, ce n’est pas le cas de la troisième. 

Dans la niche des Romances LGBT, toute la difficulté pour une autrice ou un auteur qui débute est de se faire connaître au milieu d'un nombre toujours croissant de publications (que ce soit en maisons d'édition ou en autoédition). Nous le savons, rares sont les maisons qui accompagnent leurs auteurs après la publication et distribution de l'ouvrage, quelle que soit leur taille (Voir notre article "A quoi s'attendre quand on se publie en maison d'édition ? ") ; et ce n'est pas pour rien que la plupart des auteurs les plus connus sur le web ont mis en place de véritables stratégies pour être visibles en amont de celles proposées par leur maison.

  Avoir des attentes quand on se publie, c'est légitime et tout à fait normal. L'édition est une collaboration. L'auteur ne devient pas l'obligé de la ME et la ME ne devient pas l'obligée de l'auteur. Qui dit publication en ME dit aussi contrat, et qui dit contrat, dit devoirs et droits des devoirs. Si les droits et devoirs éditoriaux sont très explicités contractuellement, la plupart des ME n'évoquent pas les droits et devoirs commerciaux. Pourquoi ? Parce qu'il est très compliqué de déterminer une stratégie marketing dans un contrat puisque les ME doivent adapter leurs stratégies aux mouvances permanentes du marché visé et aux sujets traités par les auteurs. Aussi, selon la taille de la ME, les possibilités collaboratives éditoriales et commerciales sont aussi différentes. Une petite maison de niche n'a pas les mêmes moyens financiers et humains qu'une grande maison (entendez par là une maison d'ampleur dont les titres sont distribués dans toutes les librairies du pays. La plupart des ME appliquent d'ailleurs les mêmes process commerciaux : pré-annonce - annonce - promotions en cours d'années selon les temps forts. Et la grande question que se posent les auteurs c'est jus...

Ce mois-ci, Julie Lezzie partage avec vous quelques conseils pour vous permettre d'écrire un livre abouti et vous expose l'importance des recherches préalables à l'écriture d'une romance, surtout quand celle-ci aborde des thèmes précis et exige donc un vocabulaire sans équivoque. ► N'hésitez pas à lui poser vos questions ci-dessous ou à partager vos remarques et réflexions... Vous pouvez retrouver tous nos auteurs dans notre Café virtuel lecteurs/auteurs : Café de l'homoromance

Un nouvel épisode de "Parole d'auteurs", avec un duo de charme et d'exception puisque présenté par Joce-Lynne Proulx et Karine Jetté, autrices de "Zone de Turbulence" et "Hibernation". ► Nos auteures québécoises vous parlent ici du processus d'écriture et des questions à se poser quand nous décidons d'écrire des suites, si attendues ou espérées par des lecteurs. ► N'hésitez pas à leur poser vos questions ci-dessous ou à partager vos remarques et réflexions sur ce sujet récurrent qu'est l'écriture des suites... Vous pouvez aussi retrouver tous nos auteurs dans notre Café virtuel lecteurs/auteurs : Café de l'homoromance

Dans le vaste univers de l'édition, il est courant d'entendre parler des auteurs qui se sentent lésés par leurs éditeurs. Qu'il s'agisse de problèmes contractuels, de silence radio, de non-paiement ou d'un manque de travail éditorial, ces griefs sont largement relayés et discutés. Cependant, une facette moins explorée de cette dynamique est celle des auteurs qui, poussés par des besoins égocentrés ou une perception démesurée de leur importance, rendent la vie difficile aux éditeurs, mettant parfois en péril leur réputation. Cette situation est d'autant plus délicate pour les petites maisons d'édition qui, en cherchant à se démarquer par une approche plus personnalisée et proche de leurs auteurs, peuvent se retrouver dans une position à double tranchant. Dans cet article, nous plongerons dans cette réalité moins connue, mais tout aussi cruciale, des relations entre auteurs et éditeurs.