"Là où voudra battre mon cœur" découvrez la romance young adult de Marion Courtieux
Louna va fêter ses vingt-cinq ans et elle n’a jamais eu de petit ami. Quand sa meilleure amie décide de prendre les choses en mains tout bascule. De rencontres en voyage au bout du monde sa vie va prendre une tournure à laquelle elle a du mal à se résoudre. Là ou voudra battre mon cœur est l’histoire d’une rencontre qui, heureuse ou malheureuse, devra être acceptée. La rencontre, celle que l’on finit tous par faire, un jour ou l’autre. La rencontre la plus importante de notre vie.
Résumé de l'ouvrage
A l’aube de ses vingt-cinq ans Louna n’a toujours pas rencontré l’âme sœur et partage son temps de jeune adulte avec comme colocataire sa meilleur amie, Inès. Celle-ci décide de prendre les choses en mains pour la sortir de ses journées de marasme, mais, alors qu’elle met tout en œuvre pour lui faire rencontrer l’homme de sa vie, Louna est profondément troublée par une femme. Elle commence alors une quête. Celle de ses origines, celle de ses envies, celle d’elle-même. Son besoin de comprendre qui elle est l’emmènera jusqu’au bout du monde. Entre rencontres et peur, voyage et retour en arrière, Louna va devoir faire face aux difficultés du coming in et de la solitude.
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Les tropes et thèmes
1. Découverte de soi
2. Préjugés sociaux
3. Conflit interne
4. Premier amour
5. Coming out
6. Première expérience lesbienne
L'extrait
Il y a une majorité de femmes ici et elles sont toutes maquillées, apprêtées, irréprochables. J’ai l’air d’une tâche en toile de fond, comme une espèce de fantôme caché sous des vêtements noirs. Finalement, tout ce que l’on voit, c’est mon énorme tignasse carotte, me rendant encore plus ridicule. J’attrape mes cheveux et noue tout ça tant bien que mal, en un chignon approximatif qui tombe mollement sur ma nuque. Quelques personnes m’ont dit bonjour, d’autres font des étirements. Je me sens gauche, perdue et je commence à faire la même chose qu’eux laissant parler mon besoin animal d’appartenance au groupe. Nous ne sommes pas tous égaux, c’est indéniable ! Les femmes lianes qui m’entourent se contorsionnent dans tous les sens alors que je peine à toucher mes chevilles. Je vais mourir c’est certain. Toute la salle résonne d’un brouhaha de discussion entre copines et je me dis que, si Inès était avec moi, j’aurais peut-être l’air moins bête. Pour sûr, je serais moins seule, et elle ferait le lien entre moi et ces inconnus qui lui ressemblent plus, à elle. Je commence à réaliser que je ferais mieux de fuir avant qu’il ne soit trop tard quand, d’un seul coup, le silence se fait. Je lève les yeux. « Trop tard ! ».
Une femme approche, elle semble sortie de nulle part. Je ne l’ai pas entendue arriver. Ce n’est pas une femme, en réalité: c’est un félin. Elle dégage quelque chose de totalement hypnotisant. Une aura rayonne en anneau tout autour d’elle. La tête haute, le cou long et fin, ses épaules dessinées et relâchées semblent porter sans le moindre mal deux grands bras qui ondulent autour de son corps au rythme de ses pas. Elle a une petite poitrine, sa cambrure marque un fessier musclé, ses jambes semblent interminables. Elle ne marche pas, elle flotte. À ses pieds, des chaussures noires à talons bas. Elle porte une robe pourpre et sobre qui s’accroche à son buste par quatre bretelles, dont deux se croisent dans son dos. Sa peau est claire et ses cheveux bruns sont tirés en chignon strict. Elle a de longs cils épais, un nez fin. Sa bouche est dessinée et s’ouvre sur des dents d’un blanc immaculé. Elle pivote pour nous faire face et pose sur moi un regard intense.