Falling Birds - Tome 1
Résumé du roman lesbien : Sous les lumières de la fabuleuse San Francisco, Séréna, Izzy, Jasmine, Flash et Vanessa vous entraînent au cœur de leurs vies. Entre coups de foudre et colères, drames et fous rires, éclats de voix et bordées de frissons, marchez dans leurs pas et vivez aussi fort qu’elles chacune de ces émotions. Laissez-vous porter et entrez dans le dédale de leurs vies..
EXTRAIT :
Il est près de vingt-trois heures quand Vanessa débarque sur le Sunset Boulevard. Les filles se sont retrouvées au « Purple Rain », il y a déjà un moment. Juste le temps pour la jeune femme de rentrer prendre une douche et d’enfiler un jean gris, un blazer blanc ainsi que de passer par la case maquillage de nuit. Elle trace sous son regard un trait d’eye-liner gris métal qui fait ressortir le vert de ses yeux, un coup de crayon à lèvres, une ondée de Trésor de chez Lancôme et la voilà parée pour passer un bon moment. Les filles sont attablées dans le fond du bar, à une table ronde couleur aubergine, autour de laquelle trônent des fauteuils en velours bordeaux. Des sets de table et des dessous de verres couleur anis harmonisent l’ensemble et donnent un côté lounge à l’établissement qui met immédiatement Vanessa de bonne humeur. Détente. Voilà ce qu’elle attend depuis des heures.
— Salut, les connasses ! lance-t-elle à l’assemblée.
— Salut, Queenasse !lance Izzy.
Des rires fusent dans l’assemblée et le ballet des embrassades commence. L’ambiance est bon enfant entre les filles qui se connaissent pour certaines depuis des années et Vanessa se laisse tomber en soupirant d’extase sur le fauteuil vide entre Izzy et Flash.
— Ouh là, t’as l’air dépitée. Dure journée ? demande Izzy à la jeune femme, en déposant sa main sur sa jambe.
— Horrible ! M’en parle même pas. Deux absents encore. Des clients qui râlent pour un rien. J’en ai ras le cul de faire des salades à longueur de journée et de devoir sourire à des gens à qui j’ai envie de mettre des coups de tête. Sans compter que tu pues la frite en non-stop. Si tu veux, les frites j’peux plus me les voir en peinture.
— Wow ! intervient Flash. T’en avais gros sur la patate.
Éclat de rire de la tablée. Flash ne participe que rarement aux conversations, mais elle sait faire preuve d’humour les rares fois où elle ouvre la bouche.
— Dommage, continue la blonde. J’avais comme une petite faim, je me serais bien commandé un cornet de frites. Qui en voudrait ?
Vanessa fait mine de se lever pour fuir, dans un éclat de rire et Izzy la retient de sa main toujours posée sur sa jambe.
— Tu restes là, toi. Tu ne bouges pas. On n’en a pas fini, encore.
Flash croise le regard d’Izzy et sans un mot pose les yeux sur la main de son amie. Celle-ci la retire et la passe dans ses boucles brunes avant de la rabattre sur le dossier du siège de Vanessa.
— Et t’as jamais pensé à changer de boulot ? demande Jasmine
— Euh… Honnêtement, pour faire quoi ? Je ne sais rien faire de mes dix doigts.
— Ça, c’est parce que tu manques d’imagination, rétorque Jasmine, tout en appelant la barmaid d’un geste de la main.
Fou rire dans l’assemblée. La barmaid prend la commande du groupe de jeunes femmes pliées de rire. Dans la pénombre, deux mains se joignent à l’abri des regards.
Je parle de ces deux plumes plus que reconnues de l’homoromance, que sont Tan Elbaz et Mélina Dicci.
S’il est au début difficile de placer tous les personnages dans les cases du style : « Qui aime qui ? Qui est la meilleure amie de qui ? Pourquoi une telle fréquente une telle ? Etc.
Cependant, très vite nos auteures averties nous éclaircissent et tout le monde prend la place qui lui est spécialement dédiée.
Chaque personnage rentre dans cette belle histoire d’amitié et puis d’Amour aussi.
Il est parfois difficile en tant que lectrice (lecteur) de s’aventurer pour une lecture à 4 tomes.
Imaginez une histoire à 4 mains expertes des mots, pour une valse à quatre temps, pour peut-être mieux mettre en valeur quatre périodes d’une vie bien remplie d’émotions à l’état pur.
Lancez- vous ! Je vous souhaite d’y prendre autant de plaisir que j’en ai pris. (Et cela à 4 reprises !)
Merci à Tan Ebaz. Merci à Mélina Dicci.
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