"Comment tuer son mari en 3 leçons" - découvrez la trilogie du thriller lesbien politiquement incorrect
3 romans pour une trilogie politiquement incorrecte.
Tome 1 : Madame Queen Stanford
Un roman sur fond de relation prof/élève avec une touche d'érotisme
Résumé : Regina Queen, brillante avocate newyorkaise ouvertement lesbienne, décide de rentrer à San Francisco pour enseigner le droit pénal à l'université de Stanford. Tous les élèves la connaissent pour ses nombreuses affaires médiatisées. Au premier rang : Danielle Banks, ouvertement bisexuelle, est la fille de Madame la procureure en personne. Danielle débute sa quatrième année à l'université. Elle espère décrocher sa maîtrise et gagner une place pour son stage dans le célèbre cabinet "Queen, Ashman et Associés". Mais il n'y a pas que le cours de droit du professeure Queen qui intéresse Danielle... Sa sublime professeure occupe toutes ses pensées et la séduire est aussi sa nouvelle mission.
Ce roman est un oneshot qui peut se lire indépendamment des deux autres tomes.
Découvrez ci-dessous un court extrait
La salle de bain était à tomber, certainement réservée aux invités tandis que celle des hôtes devait être à l’étage. Rien n’y traînait, pas même une poussière. Tout était parfaitement propre. Elle se lava les mains, les essuya et sortit de la pièce qui donnait sur de grands escaliers en bois assorti d’une rampe vernie. Un coup d’œil vers l’extérieur et elle constata que Jessica et Anna étaient en pleine discussion. Ça tombait donc très bien… Pouvait-elle rejoindre l'étage sans autorisation ? Bien sûr que non. Mais sa curiosité était plus forte que sa raison et la bienséance d’une jeune fille bien éduquée. D’ailleurs, l’éducation, Danielle n’en avait pas manqué, mais s’en moquait à cet instant précis. Elle s’apprêta à gravir les marches, mais son regard fut interpellé par la commode à l’entrée où se trouvaient plusieurs cadres de photos de famille. Elle s’en approcha sans attendre. On y voyait Jessica, son frère Kyle, Regina et cette femme du nom de Kristin qui avait été la deuxième mère de Jessica et Kyle. Ils souriaient, semblaient sincèrement heureux, posant parfois seule ou tous les quatre. Puis Danielle en prit un où Jessica posait avec Regina. Sur cette photo, sa professeure était à tomber, son sourire, à damner. Elle découvrait toute une facette de la personnalité de sa professeure qui ne faisait qu’accentuer l’attirance qu’elle avait déjà à son égard.
« C’était au Mexique, il y a trois ans », entendit-elle derrière elle. « peu avant notre rupture. »
Danielle sursauta et se tourna, sentant de soudaines palpitations cardiaques en posant son regard sur sa prof. Regina portait un paréo orange autour de la taille et un magnifique haut de maillot de bain noir assorti.
— Tu t’es perdue ? demanda Regina.
La confusion de Danielle était visible autant qu’elle perdait toute son assurance devant sa prof qui se remettait à la tutoyer puisqu’elles étaient seules. Elle s’empressa de reposer le cadre.
— Non, non, je sortais des toilettes, et j’ai vu vos photos. Elles sont superbes…
Regina savait, sentait, quelque chose d’anormal dans l’attitude de Danielle, sans être en mesure de définir quoi avec précision.
— Danielle, y’aurait-il quoi que ce soit que tu veuilles me dire ?
Danielle leva les sourcils. Il y en avait effectivement beaucoup des choses qu’elle aurait aimé dire à sa prof. Et combien de fois, combien de scénarios s’était-elle plu à imaginer pour se détendre et calmer son désir ? Tout cela devait pourtant attendre, car si elle se précipitait, il était évident qu’elle se prendrait un râteau monumental.
— Non, pas que je sache… en tout cas, rien que je ne vous dirais pas plus tard si jamais c’est nécessaire…
Regina plissa les yeux :
— Tu te souviens de notre petite conversation sur l’intuition le jour de la rentrée ?
Danielle ne l’avait pas oublié.
— Oui…
— J’ai une excellente intuition. Et mon intuition me dit que tu devrais éviter les détours inutiles et en venir aux faits…
Danielle leva les sourcils et se demanda jusqu’à quel point l’intuition de « madame sexy » était excellente ? Était-elle en train de lui envoyer un message ou son esprit mal placé l’amenait-il à des conclusions trop faciles pour être réelles ?