"Si tu m'embrasses ainsi" découvrez le roman feel-good de Harper Bliss
Découvrez une romance où l'amour défie les normes et révèle sa beauté intemporelle. Harper Bliss, avec son talent narratif remarquable, nous plonge dans une histoire où deux cœurs, séparés par l'âge mais unis par une passion ardente, naviguent à travers les défis de la vie et les regards des autres. Cette œuvre captivante, relate le parcours émotionnel intense de Ash et Gloria et offre un voyage à la fois poignant et exaltant dans les méandres de l'amour inattendu.
Une lecture incontournable pour celles et ceux qui croient en la force d'un amour qui transcende les barrières et transforme les vies
Résumé
Parfois, l’amour nous tombe dessus quand on s’y attend le moins. Ashley Cooper, dite Ash, travaille dans la finance au cœur de Londres. Encore sous le coup de son récent divorce, elle investit tout son temps et son énergie dans son travail. Alors quand elle se retrouve placée à côté d’une des amies de sa mère lors d’une fête d’anniversaire, la dernière chose à laquelle elle pense est à tomber amoureuse.
Après avoir perdu son mari des années auparavant, Gloria Young s’est reconstruite en tant que mère célibataire. Maintenant que ses filles sont toutes les deux à l’université, elle est très satisfaite de sa petite vie tranquille dans la bourgade de Murraywood. Mais une soirée aussi agréable qu’inattendue avec la fille de son amie va la pousser à explorer une facette encore inconnue d’elle-même. Arrivera-t-elle à surmonter sa peur de ce que les gens pourraient penser et se donner une nouvelle chance d’être heureuse ? Quant à Ash, arrivera-t-elle à tourner la page du passé pour ouvrir de nouveau son cœur ?
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EXTRAIT
— Pour en revenir à ce que j’ai dit tout à l’heure et répondre à ta question, sur le fait que tu m’intrigues autant…
Gloria détourna brièvement le regard avant de reprendre :
— Évidemment que cela a un lien avec le fait que tu sois lesbienne.
Ash se hérissa : il n’était pas question qu’elle se prête à une expérience quelconque, fut-ce avec l’adorable Gloria. Celle-ci poursuivit :
— Peut-être que si tu ne l’avais pas été, je n’aurais pas été aussi tentée de flirter avec toi.
— Maintenant, je me demande quelle pourrait bien être mon excuse à moi, lâcha Ash, devenant soudain plus sérieuse.
Fini les taquineries – Gloria avait été bien plus honnête qu’elle, en confiant ses sentiments.
— Je me pose la même question, répliqua celle-ci en plissant les yeux.
— Je t’apprécie beaucoup. J’aime passer du temps avec toi, confia Ash, en jetant un furtif coup d’œil à sa montre. À vrai dire, je n’ai pas envie que cette soirée se termine.
Gloria l’avait encore une fois amenée à se confier d’une façon qui, d’après ses propres critères, frisait le partage excessif de sentiments. Mais le temps filait et Ash allait devoir se rendre à la gare bientôt, si elle voulait avoir le dernier train pour Londres. Elle était déjà restée bien plus longtemps que prévu.
— Pourquoi moi ?
Est-ce que Gloria doutait d’elle ou voulait-elle simplement qu’Ash continue la valse des compliments ? En croisant son regard, Ash comprit que c’était la première option.
— Oh, Ash, je ne veux pas te mettre dans l’embarras. Excuse-moi.
Gloria semblait réellement troublée. Ash se demanda si elle en avait trop dit, lorsqu’elle rajouta :
— Je ne sais juste pas comment réagir face à ce que je ressens.
— Et qu’est-ce que tu ressens ?
— J’ai envie de passer plus de temps avec toi, mais en même temps, je sens que c’est le contraire de ce que je devrais faire, avoua-t-elle avec un soupir.
— Ouais.
Ash essaya vainement de croiser le regard de Gloria, mais c’était difficile. Non seulement parce que celle-ci se dérobait, mais également parce que la regarder dans les yeux à ce moment précis aurait été trop significatif. Elle avait beaucoup réfléchi. Bien qu’elle ait tout fait pour le nier, elle ne pouvait ignorer son attirance pour Gloria. Elle se lança dans une tentative d’explication :
— Peut-être… Peut-être que c’est justement parce qu’on ne devrait pas, qu’on en a toutes les deux envie.
Gloria secoua la tête pour manifester son désaccord :
— Non. Pas pour moi. Mais je comprends si c’est le cas pour toi.
Ash acquiesça.
— Tu es curieuse.
Ça sonnait davantage comme une constatation que comme une question. Gloria répliqua :
— Et toi, tu ne l’es pas ?
— Tu crois que je n’ai jamais embrassé d’hétéro auparavant ? gloussa Ash, avant de le regretter amèrement.