"Bonne année", la première romance feel-good de Malvina Cannesson

Résumé : Quand Rose croise le regard d’Addison à la cafétéria du travail, elle est tout de suite attirée. Cette belle rousse au charme ravageur lui donne des envies de sexe débridé. Mais Addison traîne derrière elle une réputation sulfureuse de briseuse de coeurs, et Rose se contente donc de fantasmer, imaginant les plaisirs qu’elle devait savoir procurer… Mais le destin va les faire se croiser dans un lieu lesbien et Rose sait qu’elle est grillée. Il va donc falloir rattraper le coup si elle ne veut pas que toute l’entreprise le sache…    Addison va violemment se moquer d’elle, la poussant à faire un coming-out public. Et ça, Rose ne le pardonnera jamais… Addison comprend vite qu’elle est allée trop loin, et cherche à s’excuser auprès d’elle. Mais celle-ci refuse toutes ses tentatives, blessée. Addison va tout faire, user de tout son charme, pour conquérir la belle blonde et lui faire comprendre qu’elle peut être la femme qu’elle imaginait. Rose peut-elle lui faire confiance malgré le début  houleux de leur histoire ? Addison peut-elle espérer qu’une femme comme Rose l’aime assez pour ne pas croire tout ce qu’on raconte sur elle ?
Entre New York, Los Angeles, Boston et Las Vegas, leur histoire va connaître des rebondissements qui vont tester la force de leur relation…
Au point de la briser ?

Télécharger le roman feel-good "Bonne année"

Commander le format papier de "Bonne année"

EXTRAIT

Rose se dirigea vers l’ascenseur, la gorge nouée. Elle n’était jamais allée au quatrième. Ni même au troisième, ou tout autre étage.
Mais surtout, elle n’était jamais allée sur le terrain d’Addison.
Tu devais te douter qu’un jour, ça arriverait. Chaque service travaille en collaboration avec les autres.
Oui. Mais en trois mois, ça n’était jamais arrivé. Et elle avait presque cru que c’était définitif…
Allez. Tu peux le faire. Addison ne sera peut-être même pas là. Et même si c’est le cas, tu vois la secrétaire, tu prends le papier et tu t’en vas.
Elle monta dans l’ascenseur et appuya sur le chiffre quatre d’un doigt tremblant.
Quand les portes s’ouvrirent, ce fut un autre monde : il régnait un brouhaha sans nom. Tout le monde semblait parler. C’était si différent de son étage si calme…
Elle longea les bureaux vitrés et vit les plaques avec les noms. Sans avoir l’air de s’y intéresser, elle chercha le bureau d’Addison. Et finit par le trouver. Avec angoisse, elle regarda par la vitre mais la jeune femme n’était pas dedans.
Elle eut une hésitation puis entra à l’intérieur. Elle vit quelques photos, des articles, des images… Certainement des dossiers dont elle s’était occupée.
Elle vit alors une écharpe de soie accrochée au perroquet et s’en approcha. D’un geste tremblant, elle la fit glisser entre ses doigts. Cela lui procura une sensation incroyable.
Elle la porta alors à son nez et inspira le parfum. Nom de Dieu, en plus, elle adorait son odeur…
— Je peux vous aider ?
Rose sursauta et en fit tomber le perroquet. Rouge de honte, elle le ramassa. Addison plissa les yeux :
— Est-ce que je peux vous aider ? répéta-t-elle d’un ton méfiant.
— Je… Je suis navrée… Je trouvais ce foulard très…beau…
Addison la fixa :
— C’est un carré.
Rose rougit un peu plus :
— Il est très beau.
Aucune des deux ne bougea. Addison s’avança un peu :
— Vous vouliez me parler ?
Rose frémit légèrement :
— Non… J’allais… J’allais voir la secrétaire…
— Ok.
Addison passa à côté d’elle et prit place dans son fauteuil. Puis s’immobilisa en voyant que la jeune femme ne bougeait pas :
— C’est trois portes plus loin.
Rose rougit violemment :
— Merci…
Puis s’enfuit sans demander son reste.