Skip to main content

Quatre filles et un mouflet


Quatre filles et un mouflet
► Auteure : Julie Lezzie ► Résumé : Depuis qu’Alex, Maëlle, Fred et Estelle ont racheté et retapé ensemble une ferme au milieu de nulle part, elles se sont mis en tête de devenir mamans. Alex est la première à donner naissance à un petit bout qui s’imposera vite comme la coqueluche de la bande. Sauf peut-être pour Nat, qui ne voit pas ce que tout le monde trouve aux bébés – ces petits monstres qui sentent le lait rance qu’ils renvoient plus vite que leur ombre. Après plusieurs essais contrariés, Estelle tombe enceinte à son tour. Et là, c’est le cataclysme : incarnant à elle seule tous les désagréments possibles et imaginables de la grossesse, elle en fera voir à tout le monde avec sa phobie des vergetures et ses envies de maquereaux et saisira toutes les occasions de faire scandale. Avec ses bouleversements hormonaux, Estelle réussira-t-elle à venir à bout de la patience d’ange de la butch de son cœur ? Quatre filles et un mouflet fait suite à Quatre filles et un toit du même auteur. ► Nombre de mots : 37920 ► Nombre de tomes : 2 sur 3 ► Genre : Romance ► Public : Adulte ► Niveau d'érotisme : ★★☆☆☆
5,90 €

ISBN : 9780244459178

EXTRAIT :

Alex mit Clémentine dans les bras de Gaïa en l’invitant à s’asseoir dans le canapé.

 — Elle est repue, là. Il faut qu’elle fasse son rot : si tu y arrives avant qu’elle ne s’énerve, ce sera tout bonus !

 — Viens voir, Nat, comme elle est mignonne !

 Cette dernière se faisait prier pour souhaiter la bienvenue à la nouvelle occupante, ayant autant d’affection pour les bébés que pour des chaussettes sales. Elle s’approcha avec circonspection et s’assit prudemment aux côtés de sa petite femme.

 — Elle ne va pas te mordre ! Regarde-moi ça, si c’est petit ! s’extasia Gaïa lorsque Clémentine enroula ses petits doigts autour de son index.

 Pour Nat, il s’agissait d’une affreuse miniature avec une tête anormalement grosse par rapport à sa taille. Un extra-terrestre dont la mission était de briser l’intimité des couples en réclamant toute l’attention. Clémentine, scotchée sur l’épaule de Gaïa telle une grenouille à la paroi d’une berge, tenait dans sa petite pogne une tresse de sa tata gâteuse.

 — Aide-moi : elle me tire les cheveux !

 — Tu comprends pourquoi je les attache ! remarqua Maëlle, montrant ses cheveux blonds et bouclés réunis en un chignon.

 Nat s’approcha avec circonspection du bébé qui sentait le lait rance et essaya de tirer sur la mèche sans toucher la main de la petite.

 — Aïe ! Si tu t’y mets aussi, ça ne va pas le faire ! Faut que tu desserres son poing pour dégager les cheveux !

 — J’ai trop peur de lui faire mal : ses doigts sont minuscules !

 Nat se sentait étouffer. Elle savait survivre en haute montagne sans provisions, démonter et remonter des circuits électriques complexes et faire passer un semi-remorque de douze mètres dans la plus étroite des ruelles. Mais elle ne savait pas comment dégager les cheveux de sa petite femme pris en otage par ce petit être indolent autour duquel tout le monde se pressait comme s’il avait été proclamé la huitième merveille du monde. Ne voulant perdre la face, elle approcha sa main démesurée de la pogne de la petite. C’est alors que Clémentine fit son rot, régurgitant une partie de son lait sur la manche de sa chemise. Nat bondit aussitôt sur ses pieds et fit sauter les boutons pression plus vite qu’un stripteaseur en plein show, afin de se débarrasser de sa chemise comme si elle était devenue radioactive.


NOS RECOMMANDATIONS