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6 ASTUCES pour reconnaître un bon contrat d’édition !

| Chantal Trembley | Les conseils d'écriture

6 ASTUCES pour reconnaître un bon contrat d’édition !

Je vois passer beaucoup de posts d’auteurs sur des groupes divers et variés qui se posent des questions sur le premier contrat qu’on leur propose. Pour reconnaître un bon contrat, il y a des points à ne pas négliger !

 

POINT N° 1 : À compte d’auteur ? À compte d’éditeur ?

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À compte d’éditeur bien sûr ! Les « maisons » à compte d’auteurs ne sont pas des éditeurs mais des boîtes de services sans aucun travail éditorial.

Comment les reconnaître au premier coup d’œil ? Elles vous demandent de l’argent : pour la correction, pour un avis éclairé, pour être distribué à droite, à gauche… Pire encore, elles vous obligent à acheter un certain nombre de vos livres. Et cela se chiffre souvent en milliers d’euros ! Cela n’est pas sérieux, vraiment !

Par contre, (si vous souhaitez vendre vos exemplaires dans votre entourage) il est légitime que la maison d’édition vous « vende » vos bouquins avec une remise, notamment pour vos séances de dédicaces. Mais ce n’est en aucun cas une obligation et le bénéfice ainsi généré grâce à la décote vous appartient.

Une autre façon de les reconnaître : leur site web met plus en avant leurs « services » que leurs auteurs et leurs livres.

Pas d’illusion, dans une maison à compte d’auteur, le client c’est vous, pas le lecteur !

Il va sans dire que Homoromance Éditions est une maison à compte d’éditeur ! Vous n’avez rien à payer et vous recevez un chèque une fois par année avec la possibilité (selon certaines conditions) de recevoir un acompte avant la sortie de votre livre.

      

POINT N° 2 : Les droits d’auteurs !

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On ne va pas se voiler la face, c’est la première chose que l’on regarde en tant qu’auteur !

Les DA varient pour le papier entre 6 % (auteur débutant, auteur jeunesse) et 12 % (auteur confirmé). Les stars obtiennent plus, c’est certain, mais ce n’est pas l’objet de cet article et cela est souvent négocié par leur agent artistique.

Pour ce qui est des droits numériques, nombre de maisons appliquent encore le même pourcentage que pour le papier, alors que les frais ne sont pas du tout les mêmes. Cela ne me paraît pas correct. Et ne vous laissez pas abuser par le fait que nombre d’articles considèrent les ebooks comme quantité négligeable. Cela se vend très bien et bien mieux que du papier dans certains cas, surtout en LGBT. Donc ce n’est absolument pas un « détail » !

L’assiette de ces droits peut être soit le prix hors taxe de vente au public, soit le profit généré par le livre. C’est un choix politique, stratégique, voire philosophique, de la maison d’édition.

Si elle choisit le premier cas, le prix Hors Taxe, elle n’acceptera que les livres dont elle estime quasi certaine la rentabilité rapide et elle sortira de ce fait moins de livres et moins de jeunes auteurs. C’est autant de chance en moins pour les nouveaux auteurs de se faire connaître !

Au contraire, une maison qui choisit de baser son droit d’auteur sur le profit prendra plus de risques sur de jeunes auteurs et/ou avec des manuscrits atypiques, moins formatés !

Je ne parlerai pas des droits d’auteurs de Homoromance Éditions, c’est une information contractuelle et confidentielle. Néanmoins, vous vous doutez bien qu’ils me conviennent ! ?

 

POINT N° 3 : La clause d’exclusivité !

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Quand vous signez un contrat, la maison d’édition investit sur vous et sur votre potentiel d’auteur. Elle va construire un lectorat en mettant en avant votre récit et l’habiller notamment d’une belle couverture. Elle va valoriser votre 4e de couverture. Elle va vous mettre en avant en tant qu’auteur maison et vous aider à développer votre notoriété.

Elle souhaite donc récolter également le fruit de son travail et pour le garantir, elle vous fait signer une clause d’exclusivité totale ou partielle.

Totale : vous devez présenter tous vos manuscrits en priorité à votre éditeur. Si le manuscrit est refusé, alors seulement vous pouvez chercher un autre éditeur. Je trouve cette clause parfaitement abusive et pour ma part, elle est rédhibitoire.

Partielle : La clause repose sur les personnages déjà publiés et/ou l’univers de l’œuvre. Cette clause est donc stipulée directement dans le contrat du manuscrit. Vous la trouvez en général sur tous les contrats, quelles que soient les maisons d’édition. Pour ma part, Homoromance a l’exclusivité sur Revenge par exemple. C’est important pour moi aussi que les différents tomes d’une même histoire sortent chez le même éditeur.

 

POINT N° 4 : Les droits dérivés !

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De quoi s’agit-il ? Des droits éventuels générés par la signature pour un film, pour des produits dérivés, pour une traduction…

Pour le coup, il y a quand même peu de chance de signer pour un film, on ne va pas se leurrer. Et scoop : les produits dérivés hors grosses licences ne se vendent pas ou très peu (à condition d’avoir un visuel du tonnerre) ! Un lecteur préférera toujours garder son budget pour de nouveaux livres. Logique, non ?

Quant à une traduction… C’est compliqué : le coût est élevé et avoir une bonne traduction, c’est… compliqué ! lol

Bref, pour le coup, je considère tout cela comme du détail, même si cela a le mérite de figurer dans le contrat.

 

POINT N° 5 : Les modalités d’édition !

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Comment sera mis en vente votre livre ? Les maisons traditionnelles privilégient encore le papier et les librairies. Donc elles vont imprimer un certain nombre de livres et envoyer en aveugle aux libraires. Ceux-ci vont les garder visibles au mieux quinze jours et si le livre met du temps à trouver son lectorat, il va simplement disparaître ! Les exemplaires non vendus seront retournés à l’éditeur qui à son tour les enverra au pilon pour destruction ! Bonjour la planète !

Homoromance Editions a choisi de privilégier l’ebook et l’impression à la demande. Cela me paraît pertinent vu la conjoncture environnementale et cela évite d’engager des frais d’impression, d’envoi et de stockage en pure perte souvent. Le budget marketing récupérera avantageusement cet argent non dépensé, pour le bénéfice des auteurs et de la maison !

Cela n’empêche pas d’envoyer quelques exemplaires dans des librairies spécialisées et bien connues.

 

POINT N° 6 : La maison d’édition !

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Dernier point et pas le moindre : signer un contrat ne suffit pas. Il faut le faire avec une bonne maison !

Les points importants :

  • Des sorties régulières, signe de bonne santé financière,
  • Une belle relation avec les auteurs,
  • Un soin particulier apporté aux couvertures (ça reste tout de même l’image de votre bébé)
  • Du dynamisme et de l’innovation dans le marketing
  • Un lectorat conséquent et fidèle.

Homoromance Editions réunit toutes ces qualités et plus encore… Mais je ferais rougir sa fondatrice si je la nommais. ?

   

En résumé :

Un premier contrat, c’est important ! Si vous pouvez discuter avec quelqu’un qui a déjà signé dans la maison en question, c’est un plus. Vérifiez bien tous les points énoncés, chacun apporte sa pierre à l’édification de votre carrière d’auteur !

Par Alexandra Mac Kargan




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